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19 janv. 2018
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Les soldes d'hiver ont démarré doucement

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AFP
Publié le
19 janv. 2018

Paris, 19 jan 2018 (AFP) - Lassitude des clients, concurrence des ventes privées, températures douces, comptes bancaires vidés par le Black Friday : les soldes d'hiver connaissent un « démarrage très poussif », selon les professionnels interrogés par l'AFP. « La tendance générale, c'est qu'on assiste à des soldes assez mous, à un démarrage très poussif par rapport à 2017 », affirme ainsi Didier Simon de Bessac, directeur général adjoint de l'Alliance du Commerce, qui regroupe 85 % des enseignes de l'habillement.


le 12 janvier 2018 à Nantes (Loire Atlantique) - LOIC VENANCE / AFP


Selon cette organisation professionnelle, dont 75 % des membres affirment que les soldes se présentent « moins bien » que l'an dernier, cette tendance se traduit depuis huit jours par un chiffre d'affaires en baisse, allant jusqu'à 5 % de moins qu'en 2017.

A Lille, dans l'une des deux boutiques de prêt-à-porter féminin que tient Hélène Natier, c'est pire : « On a moitié moins de fréquentation par rapport à 2016 (la boutique était en travaux en 2017, ndlr), et -20 % sur le chiffre d'affaires ». Les temps ont clairement changé selon cette commerçante, présidente de l'Union Coeur de Lille et depuis trente ans dans le métier : avant, raconte-t-elle à l'AFP, « il y avait même des gens qui prenaient leur journée », alors qu'aujourd'hui, « les commerçants me disent "on ne voit personne" ».

Douceur

Même constat à Bordeaux, où dans la très commerçante rue Sainte-Catherine, Candy Dias, gérante d'une boutique indépendante de vêtements pour femmes, est catégorique : « Il y a un très net manque de fréquentation par rapport à l'an dernier ». Non loin, la gérante d'une enseigne indépendante de cravates et chemises pour hommes, confie à l'AFP avoir « plutôt pas trop mal démarré les deux premiers jours et puis plus rien, la météo n'aide pas ».

Le secteur de l'habillement est clairement « climato-dépendant », rappelle en effet Didier Simon de Bessac : or, « le climat est relativement doux ces derniers temps, ça n'incite pas à acheter de grosses pièces », type manteaux ou doudounes. Globalement et pour l'instant, « le panier moyen de ces soldes d'hiver est inférieur à celui de 2017, alors que le taux de remise est équivalent: la rentabilité ne sera donc pas au rendez-vous cette année », regrette-t-il.

La raison de cette tendance est non seulement la relative douceur des températures mais surtout l'énorme succès du Black Friday, tombé le 24 novembre cette année. « Ce qui fonctionne bien, c'est le Black Friday, et les ventes privées », explique à l'AFP Véronique Depardieu, gérante de la succursale bordelaise d'une grande enseigne cosmétique.

Stocks vides

A la Fédération des enseignes de la chaussure (FEC), on dit la même chose : « le chiffre d'affaires de ces premiers jours des soldes est plutôt négatif, car ils suivent des ventes privées qui sont en constante progression », souligne à l'AFP son président, Franck Boehly.

« Les commerçants n'ayant pas trop de stocks, la marchandise s'écoule assez bien, il reste peu de tailles », explique pour sa part Yves Marin, expert consommation au sein du cabinet Wavestone, qui a interrogé plusieurs chaînes d'habillement. Un constat partagé également par les enseignes de commerce en ligne : « le Black Friday a vidé les stocks donc les volumes d'affaires de ces soldes d'hiver sont moins importants qu'en 2017 », dit à l'AFP le délégué général de la Fevad, Marc Lolivier.

Ainsi, selon le panel du site Webloyalty, « le Black Friday est le jour qui a enregistré le plus grand nombre de commandes en ligne de l'année 2017, avec une hausse de 48 % de transactions enregistrées contre 2016 ».

A l'inverse, précise le site, on constate « une diminution du volume des commandes de 11 % » lors du premier jour des soldes 2018, par rapport à 2017.

Devant ce peu d'engouement, la proposition du gouvernement de les raccourcir en 2019 est bien accueillie, notamment par Hélène Natier à Lille : « Quatre semaines, ça suffit, car il y a un côté lancinant, on sent de la lassitude » chez le consommateur.

Par Laure BRUMONT avec les bureaux de Lille et Bordeaux

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