Lester Larson présente sa mode unisexe en salon et ouvre boutique

Auteur :

Tanissia Issad

Publié le
23 août 2018

Après avoir travaillé dans l’artisanat et le design, Marion Donnot et Violette Page ont décidé de lancer Lester Larson il y a deux ans. Le concept : une mode unisexe appuyée sur un monoproduit, la chemise, déclinée en quatre longueurs sobrement nommées A, B, C et D, de la plus courte à la plus longue. Séduit, le Village des créateurs, basé à Lyon comme Lester Larson, a attribué à leur « Collection 0 » le premier prix mode en 2017. Avec en guise de récompense, un stand au salon du Who’s Next, qui aura lieu du 7 au 10 septembre 2018 à Paris.
 

« Au départ, nous visions un mode de distribution uniquement en ligne. Désormais, nous aimerions séduire des concept-stores et des magasins multimarques, et cette opportunité au Who’s Next devrait nous y aider », explique Marion Donnot.
 
En parallèle, la jeune griffe, qui s'est lancée sous le nom de Louie Louie avant de se rebaptiser Lester Larson, prépare l’ouverture de son premier magasin, où elle vendra ses créations entre 100 et 200 euros. Le lieu, situé au 2, rue d’Algérie à Lyon sera un espace hybride, entre showroom, bureau et espace de vente. D’une superficie de soixante mètres carrés, il devrait ouvrir d’ici à la fin 2018 et être animé par des collaborations avec d’autres artistes et artisans de la région.

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Pour varier les propositions autour de leurs collections, Marion Donnot et Violette Page ont pris le parti de varier les matières et d’inclure des modèles en édition limitée. Pour le printemps-été 2019, à partir du patron de chemises, elles ont ainsi développé des modèles de vestes, tout en intégrant des pièces teintes à la main.

Dans ce joyeux mélange d’industriel et d’artisanat, il faut aussi compter sur des capsules de tee-shirts imprimés réalisées avec des studios de graphistes, d’illustrateurs ou d’artistes, avec toujours en ligne de mire des coupes unisexes et des jeux sur les longueurs.