Levi Strauss affiche sa forme sur l'Europe

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
12 avr. 2017

Levi Strauss a le vent en poupe en Europe. Le groupe américain, propriétaire de Levi’s et Dockers, voit ses ventes atteindre 301 millions de dollars sur le Vieux Continent sur son premier trimestre clos fin février, en hausse de 15 % avant changes (+12 % après) par rapport à la même période un an plus tôt. L’an dernier, il avait déjà enregistré +8 % sur la région.

Une dynamique qui entraîne une croissance de 4 % du chiffre d’affaires du groupe sur le premier trimestre, à 1,102 milliard de dollars (1,032 milliard d’euros), avec une hausse de 10 % de ses ventes en direct et de 2 % de ses ventes en gros. Sur la zone Amériques, il voit ses ventes atteindre 578 millions de dollars, en hausse de 1 % (+2 % avant changes), les ventes au Mexique et dans son réseau en direct lui permettant de contrebalancer le recul de ses ventes en gros aux Etats-Unis. Sur l’Asie, ses ventes progressent de 2 % (+2 % avant changes), à 214 millions.

« Nous avons été capables de délivrer de solides résultats malgré le déclin de la vente en gros aux Etats-Unis grâce à l’étendue de notre portfolio, explique Chip Bergh, le PDG du groupe. Nous avons progressé dans nos trois régions, avec en particulier des résultats impressionnants en Europe, une croissance à deux chiffres de nos ventes en direct aux consommateurs et une croissance à deux chiffres sur la femme et les hauts. »

Publicités

Pour soutenir cette croissance des ventes, le groupe a récemment lancé le quatrième volet de sa campagne Live in Levi’s ainsi qu’une campagne orientée jeunes entrepreneurs pour Dockers.

Côté résultat opérationnel, l’Europe est aussi en plein essor et réalise une hausse de 27 %. Sur la zone Amériques, la hausse est de 3 %, à 90 millions de dollars. En revanche, le recul est de 12 % sur l’Asie, à 36 millions de dollars. Après prise en compte des services centralisés, le résultat opérationnel du groupe atteint 108 millions de dollars contre près de 117 millions un an plus tôt. Le groupe explique ce recul par une baisse notable de sa marge brute de 53 % à 51,2 % et par les investissements dans le développement de son réseau de magasins. Il précise compter 51 magasins de plus fin février par rapport à la même date un an plus tôt. Le résultat net du groupe se fixe à 60 millions de dollars contre 65 millions un an plus tôt.