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31 mars 2017
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Luc Mory (Naf Naf) : "Le repreneur pourrait être français... Mais il y a aussi beaucoup d'intérêt de la part des Asiatiques"

Publié le
31 mars 2017

Alors que le groupe Vivarte a engagé la cession de Naf Naf, son PDG, Luc Mory, a répondu aux questions de FashionNetwork sur l'avancée du processus, mais aussi sur la forme actuelle, plutôt bonne, de l’enseigne, et la manière dont elle se projette dans l’avenir. Une interview à retrouver dans son intégralité dans FashionNetwork Premium.

Luc Mory - DR

 
FashionNetwork : Difficile de parler de Naf Naf aujourd’hui sans parler évidemment du groupe Vivarte et de la mise en vente de l’enseigne ! En tant que PDG, que dites-vous de ce contexte ?


Luc Mory : Le groupe a récemment trouvé un accord, très bon selon moi, qui remet le niveau de dettes en conformité avec ses résultats. Parce qu’on ne dit pas assez que l’EBITDA du groupe Vivarte a toujours été positif. Outre la réduction de la dette, cet accord repousse également l’échéance de deux ans, en 2021. Cela change considérablement les choses pour le groupe. Maintenant, il est certain que la marque ayant été annoncée comme mise en vente en janvier, Naf Naf n’aura pas la chance de vivre cette nouvelle situation du groupe Vivarte…
 
FNW : Où en est exactement le processus de vente aujourd’hui ?

LM : Il vient de commencer. Il devrait se dérouler sur une bonne partie de l’année 2017. Nous avons eu les premières réunions de travail, l’enjeu pour nous est de trouver un repreneur qui veuille financer le développement de Naf Naf, puisque nous avons remis la marque sur les rails. Le repreneur pourrait être français... Mais il y a aussi beaucoup d'intérêt de la part des Asiatiques… C’est tout ce que je peux dire pour l’instant !
 
FNW : Sous quel jour Naf Naf se présente aujourd’hui ?

LM : C’est une belle PME, très internationale puisque 30 % du chiffre d’affaires se font à l’étranger. Il y a à la fois du potentiel en France et hors de nos frontières. Il faut probablement se concentrer sur l’Europe dans un premier temps, mais la Chine et l’Amérique du Sud sont des territoires prometteurs à plus long terme. L’Amérique du Sud est déjà abordée d’ailleurs, avec notamment un partenaire colombien qui a ouvert près de 80 magasins à l’enseigne. On sent un vrai intérêt pour une marque qui joue la carte de la féminité dans les pays latins, y compris en Espagne, qui est notre plus grosse filiale et connaît une croissance à deux chiffres avec 90 points de ventes (15 affiliés, trois succursales et 70 corners, ndlr). Tirer son épingle du jeu sur les terres d’Inditex, ce n’est pas si mal…
 
FNW : C’est évidemment un moment opportun pour reprendre la parole, en vue de la vente...

LM : Evidemment. C’est le moment de s’exprimer. Mais ce n’est pas un hasard si la décision de vendre a été prise. C’est parce que nous arrivons à la fin d’un cycle de retournement et que nos chiffres sont bons ! Le message que nous voulons faire passer, c’est que nous avons des ambitions de développement et que nous sommes prêts. Pour être clair, Patrick Puy ne m’a pas demandé d’habiller la mariée. On m’a juste demandé de tenir les objectifs que j’ai moi-même fixés.
 
FNW : Vous pensez que vous pouvez éviter la casse dans le cadre de la cession ?

LM : Oui, je pense. Globalement. On a simplement une société de service partagée avec Chevignon qu’il va falloir découper. Mais ce sera simple puisque 85 % de l’activité sont consacrés à Naf Naf. Je veux rappeler que ces dernières années, même s’il y a eu des réorganisations chez Naf Naf, il n’y a jamais eu de PSE. L’histoire est simple en fait : moi, si j’étais investisseur, je m’intéresserais à Naf Naf. Nous sommes mis en vente à un prix qui est raisonnable, que je ne peux pas vous dire, mais qui est raisonnable compte tenu du fait que nous sommes rentables ! Notre EBITDA s’améliore de manière assez nette. Je ne veux pas paraître excessivement optimiste, mais il n’y a pas de raisons que nous rencontrions des difficultés dans cette vente.  

La suite de l'interview et notamment le point sur la stratégie de retournement et les projets de développement de Naf Naf sont à retrouver dans FashionNetwork Premium.

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