Marc Cain souffre de la situation en Russie

Marc Cain n’y va pas par quatre chemins pour expliquer des objectifs non atteints. La marque féminine allemande, comme beaucoup de compatriotes, souffre clairement de la situation en Russie.

Helmut Schlotterer, fondateur et président, visait pour 2014 un chiffre d’affaires de 280 millions d’euros, en hausse de plus de 10%. Il avoue aujourd’hui que les ventes seront au même niveau que 2013, soit de 253 millions. Le groupe réalise environ 28 millions d’euros en Russie et en Ukraine.

« Nous ne pouvons pas livrer. Les paiements sont difficiles. Les consommateurs ne sont plus là », constate le patron en ajoutant avoir créé une filiale récemment en Russie pour importer directement. Preuve de l’importance du marché russe, le flagship de Milan, qui vient d’être inauguré, avait été pensé entre autres pour les touristes venant de Russie!

Surtout, sa devise pour le développement actuel de Marc Cain résume la situation. C’est Go West. Il vient ainsi de fonder une filiale au Canada. Située à Montréal, elle pilote dorénavant les ventes wholesale outre-Atlantique même si, dès cette année, une autre filiale pourrait voir le jour aux Etats-Unis.

Marc Cain, qui vise une femme de 40 à 50 ans, réalise 40% de ses ventes en Allemagne. En France, la marque veut se développer rapidement. Après avoir saisi l’opportunité d’ouvrir à Strasbourg avec un partenaire, elle recherche un showroom pérenne sur Paris. « C’est la priorité numéro un en France », conclut Helmut Schlotterer.

Marc Cain souffre de la situation en Russie

Voir aussi