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8 févr. 2017
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Maureen Kim, nouvelle venue sur le créneau des sacs en cuir

Publié le
8 févr. 2017

La griffe Maureen Kim, c'est d'abord l'histoire d'un père qui a voulu concrétiser le rêve de sa fille. La marque française, lancée en 2016, porte donc le nom de cette jeune femme de 20 ans, qui dessine des sacs à main depuis son enfance. Elle a participé pour la première fois au salon Première Classe de Paris en janvier dernier, en y exposant sa ligne de sacs en cuir aux lignes classiques et aux coloris vitaminés.
 

Pour donner corps à son projet, la marque a fait appel à l'illustratrice Hélène Cayre pour imaginer la femme Maureen Kim, "accomplie, élégante, impertinente, et espiègle". - DR


Ernest, le père de Maureen Kim, a investi personnellement pour donner corps à une marque de sacs à main constitués de cuir pleine fleur, au positionnement haut de gamme (de 325 à 590 euros). "C'est un pari, il a souhaité matérialiser l'inspiration de sa fille", raconte le responsable commercial de la griffe Jérôme Serre, embauché en novembre dernier pour amorcer sa distribution. Cultivant le mystère, ni la créatrice ni son père ne souhaitent se mettre en avant, préférant miser sur des illustrations signées Hélène Cayre pour personnifier la griffe, qui compte plus de 30 000 fans sur Facebook.


Les modèles orange de la première collection Maureen Kim - DR


La première collection de Maureen Kim se compose de quatre modèles aux formes classiques et élégantes, déclinés en six teintes vives comme le jaune soleil, le turquoise, l'orange vif, le rose et le rouge. Garantis cinq ans, les sacs sont en partie fabriqués à la main à Hong Kong, et assemblés en France. Un service sur-mesure est aussi proposé : le client peut choisir le cuir souhaité, demander une gravure personnalisée ou une incrustation de pierres.

La marque française, qui a débuté sa commercialisation par le lancement d'un e-shop en septembre dernier, a profité du salon pour prendre des contacts afin d'identifier des distributeurs à l'étranger, même si elle se concentre aujourd'hui surtout sur la construction d'un réseau français. Jérôme Serre vise ainsi une centaine de revendeurs dans l'Hexagone en 2017, "en ciblant les grands magasins et les multimarques moyen-haut de gamme". D'ici deux ans, l'objectif serait d'ouvrir une première boutique à l'enseigne.

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