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19 févr. 2008
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Nouvelle chute de fréquentation pour le salon Milano Unica

Publié le
19 févr. 2008

Le sixième Milano Unica marque une nouvelle baisse de sa fréquentation. La manifestation, qui s’est tenue du 12 au 15 février derniers, a attiré 30 300 professionnels. Une chute imputée par les organisateurs une fois encore à des taux de change décourageants.


Le salon Milano Unica

En septembre dernier, 33 500 visiteurs avaient fait le déplacement pour découvrir les salons Ideabiella, IdeaComo, Moda In, Prato Expo et Shirt Avenue. A peine plus que l’édition de février 2007 qui avait fédéré 33 800 professionnels, mais déjà bien en deçà des 35 500 personnes ayant franchi les portes du Milano Unica en septembre 2006.

Comme en septembre dernier, les organisateurs voient dans cette nouvelle baisse de fréquentation la conséquence d’un euro trop fort pour attirer les Américains ou les Japonais. Les responsables du salon notent cependant une présence accrue des pays émergeants. La Chine et l’Inde auraient pour leur part doublé leurs présences, suivies de loin par la Pologne et la Biélorussie. Au total, 16 750 sociétés étaient représentées sur les salons, dont 5 121 entreprises étrangères.

Côté stand, plus de 659 exposants avaient fait le déplacement, avec une large majorité de stands italiens (511). Pourvu de son côté de 148 emplacements, le reste de l’Union Européenne a représenté 25 % du visitorat total. Parmi les pays les plus présents, on retrouvait la France, l’Espagne, l’Angleterre, le Portugal et l’Allemagne.

« Avec cette édition, nous estimons vraiment avoir atteint notre objectif initial : la création d'un dispositif stratégique et pas seulement commercial pour soutenir le savoir-faire italien et le textile européen, explique Paolo Zegna, président de Milano Unica. Ce n’est pas le moment d’exulter, en raison de la situation actuelle de l'économie mondiale, mais nous pouvons vraiment remercier le Milano Unica, car nous sommes capables de regarder l'avenir de l'industrie textile avec un optimisme plus fort ».

Par Matthieu Guinebault

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