On aura tout vu se repositionne sur l’accessoire

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
9 juil. 2015

Fondée en 1998 par Livia Stoianova et Yassef Samouilov, la Maison On aura tout vu se fait connaître en proposant des accessoires pour Christian Dior, Givenchy, Yves Saint Laurent ou John Galliano, avant de se lancer en 2002 dans la haute couture, habillant personnalités et stars, Madonna entre autres.

Changement de cap cette année avec le repositionnement de la marque. « La plupart de nos clients couture méconnaissent notre ligne d’accessoires, et vice-versa, explique Livia Stoianova, et notre intérêt aujourd’hui est d’aller davantage sur ce développement plutôt que sur les défilés dont l’impact est surtout relatif à l’image. »

Déjà distribuée dans une trentaine de points de vente dans le monde pour la femme – chez Luisa Via Roma, en Chine chez Joyce, Corso Como et Seibu, à Paris à la Galerie de l’Opéra -, ainsi que dans le réseau des magasins multimarques de bijoux Cadenzza fondé par Swarovski (soit une quarantaine de boutiques), la ligne d'accessoires On aura tout voit apparaître pour l’hiver une première ligne dédiée aux hommes.

Publicités

« Si quelques pièces existaient déjà, l’identité homme n’était pas claire, souligne Livia Stoianova. Le marché du prêt-à-porter pour homme étant florissant, une ligne de bijoux et de casquettes fantaisie s’est alors imposée. »

Pour sa première ligne masculine, en vente cet hiver, le duo de créateurs décline une série de casquettes en perles de verre, métal, scarabée, clous ou dentelle, des modèles plus osés avec ailes, oreilles ou bouche, ajoute grands colliers, boutons de manchettes, boucles d’oreilles et nœuds-papillon inspirés de l’univers fantastique et du rock, le tout fabriqué à Paris.

Une ligne que les créateurs souhaitent vendre dans les multimarques asiatiques, en Chine, Corée ou Taïwan, ainsi qu’en Russie où la marque collabore avec l’agent commercial de la marque Balmain.

En parallèle de ce lancement, On aura tout vu prépare pour l’été les costumes de deux grands ballets, L’Enfant et les sortilèges à Monaco, et Carmina Burana à Genève.