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5 févr. 2014
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Orlebar Brown renforce sa présence sur le marché français

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5 févr. 2014

Marque de swimwear positionnée luxe, Orlebar Brown, est lancée en Angleterre en 2007. Son fondateur, Adam Brown, imagine une marque de shorts de bain en polyamide, courts, longs, bien coupés, zippés, résistants à l’eau, "à porter à la plage comme au déjeuner". Mille exemplaires sont alors fabriqués et vendus sur le e-store de la marque.


Sept ans plus tard, Orlebar Brown affiche, comme son concurrent Vilebrequin, une très belle santé. Esprit riviera et chic dans la forme, la marque reprend pour ses campagnes de communication les codes sexy noir et blanc (dans la veine d’Abercrombie) en version rétro. Le style prend. Les stars, Daniel Craig, Hugh Jackmann, Jay Z adoptent tous le short, accélérant la notoriété de la marque, comme les ventes.

Vendue d’abord à Londres, chez Selfridges et Mayfair, Orlebar Brown entre en 2011 chez Barneys aux Etats-Unis, Harrods à Sydney et Melbourne, puis au Printemps, chez Colette, Merci ou le Bon Marché en France. Un total de 300 points de vente aujourd’hui dans le monde (les 3 boutiques en propre étant toutes situées à Londres) et une politique d’expansion clairement affichée.

Soutenue par le groupe Piper (groupe d’investisseurs britannique) qui injecta en août dernier 10 millions d’euros, Orlebar Brown devrait renforcer sa présence aux Etats-Unis et en Europe cette année. Après la version américaine et allemande de sa e-boutique, un partenariat qui continue avec Mr Porter, Orlebar Brown vient d’annoncer l’ouverture de son site français pour fin mars.

Côté produits, si le short reste le bestseller, Orlebar Brown propose désormais un vestiaire très étoffé pour les hommes avec une ligne Swim étendue aux slips et boxers de sport, une ligne Resort plus casual, avec pantalons, chemises et vestes, des t-shirts, polos, sweats ainsi qu’une sélection d’accessoires (chapeau, sac, ceinture…). Plus resserrée, la ligne femme (lancée en 2013) décline, elle, bikinis, deux pièces et accessoires.

A retenir enfin, les collaborations OB Editions lancées depuis la création de la marque. Des séries limitées de maillot imaginées avec le magazine Monocle, les sites Mr Porter, artistes et photographes, aux imprimés uniques.

Alexis Chenu

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