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18 janv. 2017
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Paris Fashion Week : Lucien Pellat-Finet signe son premier défilé à 71 ans

Publié le
18 janv. 2017

C’est à son siège rue d’Aboukir, non loin de la Place des Victoires, que Lucien Pellat-Finet a convié presse, acheteurs et amis pour son tout premier défilé mercredi, en ouverture de la Fashion Week Homme de Paris. "C’est une première pour moi, à 71 ans ! Comme pour Coco Chanel, lorsqu’elle a recommencé", glisse le créateur, visiblement ému à la fin de son show.

Une nonchalance chic - Lucien Pellat-Finet

 
Le styliste a créé sa maison homonyme en 1994, alors âgé de 49 ans et après avoir travaillé en tant que styliste free-lance pour de nombreuses maisons de Thierry Mugler à Chanel, avec l’idée de dépoussiérer le cachemire.

Sa collection pour l’automne/hiver 2017-18 pour homme et femme est résolument jeune et dans l’air du temps avec des costumes-pyjamas de luxe, des blousons en soie pailletés, des pantalons de survêtement en cachemire noirs bordés d’un galon argenté et des sweats zippés à capuche en maille toute douce.

Le t.shirt pop en cachemire et la jupette sport d'inspiration Adidas - Lucien Pellat Finet

Sans oublier les tricots t-shirts à motifs pop affichant des slogans provocateurs tels que « Baise-moi », « Fuck » ou encore « Enjoy ganja ». "Aujourd’hui, les vêtements sportifs sont partout. Moi, j'en fais depuis 23 ans. J’ai d’ailleurs inséré dans cette collection pas mal de mes propres pièces vintage", confie-t-il.

Parmi elles, les tricots ou pantalons parodiant les survêtements d’Adidas avec, à la place du célèbre trèfle, une rangée de feuilles de cannabis, l’un des motifs emblématiques de Lucien Pellat-Finet, avec la tête de mort.

Un sportswear ultra chic et cool - Lucien Pellat-Finet


Des dessins réalisés avec l’artiste John Matos ou le graffeur Crash parmi lesquels on retrouve également les personnages des Minions qui bousculent à leur tour les classiques pull-overs avec une note pop énergique.
 
"Ma collection est un hymne à la liberté. Je me suis inspiré du Los Angeles des années 1990 que j’ai connu. C’est le reflet de cette insouciance californienne avec un mélange des genres. On met des pièces très chic avec des joggings. On se lève le matin en enfilant ce que l’on trouve, mais tout est absolument somptueux", poursuit le designer au regard bleu, grand spécialiste de la maille.

Lucien Pellat-Finet - dr


Tout est fabriqué  en cachemire, alpaga ou soie, mais aussi dans un nouveau velours piqué d’un fil de lurex, ou encore avec des incursions de fleece, matière polaire anti-freeze. Le tout strictement made in France, Italie, Ecosse et Japon.
 
« Le roi du cachemire », comme on l’a surnommé, dispose d’une boutique en propre à Paris au 231, rue Saint-Honoré et revendique près de 150 clients multimarques, ses premiers marchés étant le Japon, les Etats-Unis et l’Asie.
 
 

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