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Publié le
18 janv. 2017
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Paris Fashion Week : l'homme s'emmitoufle !

Par
AFP
Publié le
18 janv. 2017

Comment s'emmitoufler avec style en hiver ? Avec des écharpes édredons, des pantalons doudounes et des superpositions, répondent les défilés de mode masculine qui ont débuté mercredi à Paris par une météo glaciale. La capitale française a pris le relais de Milan, avec cinquante shows prévus jusqu'à dimanche, qui donneront le « la » des tendances de l'automne-hiver prochain.

Le logo s'affiche en grand chez Balenciaga - © PixelFormula


Pour sa deuxième collection homme chez Balenciaga, le créateur Demna Gvasalia a proposé une variation autour du costume de bureau. Le designer, également à la tête du label branché Vetement, apporte au vestiaire du businessman sa touche décalée et volontiers provocatrice.

Le costume se porte sur une chemise largement ouverte, d'épaisses chaussures de sport ou bottes de motard. Les manteaux droits sont très longs, légèrement oversize, et ne s'embarrassent pas forcément de pantalon, optant parfois pour des chaussettes montant jusqu'aux cuisses.

La marque s'affiche sans complexe : le logo Balenciaga, mais aussi celui du groupe détenant la griffe, Kering, qui s'imprime sur un sweat à capuche, sous les yeux de son PDG, François-Henri Pinault, au premier rang du défilé. L'esprit vintage n'est jamais loin : un homme en costume croisé beige allié à une cravate rouge semble tout droit sorti des années 1970-80.

Les blousons sont courts, serrés au-dessus de la taille, aux épaules marquées. L'homme s'emmitoufle dans des doudounes au dos bombé, se noue une écharpe molletonnée autour du cou, superpose sweats et surchemises.

Facetasm multiple - © PixelFormula


Des superpositions également présentes chez la marque japonaise Facetasm. Chez le créateur Hiromichi Ochiai, la silhouette est oversize, les vêtements s'accumulent pour une allure streetwear colorée, « chaotique mais sophistiquée ». Sur l'une des silhouettes féminines présentées, la nuisette se superpose à une combinaison en doudoune noire.

Ces jeunes urbains, aux cheveux savamment emmêlés sur le front, ont des marques sur les joues, qui font penser de loin à de l'acné ou à des traces laissées par l'oreiller, et portent parfois un masque sur la bouche.

Valentino british

Chez Valentino, Pierpaolo Piccioli, seul à la tête de la création depuis le départ de Maria Grazia Chiuri chez Dior, a donné des accents British à sa collection, avec des pulls Argyle et des slogans imprimés sur les vêtements, dont les lettres évoquent celles de l'album Never Mind the Bollocks des Sex Pistols.

Pour compléter ces looks au sportswear chic, alliant pantalons souples et baskets, deux accessoires indispensables : une casquette et un fin noeud papillon noir.

Valentino, automne-hiver 2017-18 - PixelFormula


Marque française créée en 2014 par les frères Valentin et Florentin Glemarec, âgés de 21 et 22 ans, Icosae faisait ses débuts dans le programme officiel de la Fashion Week.

Sous des néons blafards défilent des hommes aux silhouettes sombres, chaussés de Dr Martens pour une allure punk. Les vestes noires sont ajustées et parsemées d'ornements, de boutons pression et de chiffres, ou du slogan « color my life with the chaos of trouble ».

Y/Project : streetwear historique

Pour se couvrir la gorge, le créateur belge Glenn Martens, à la tête de Y/Project, a imaginé une écharpe semblable à celles des supporters de football, mais à l'effigie de Joséphine, Napoléon, Henri VIII...

« Il y a des liens entre certaines figures royales et les pop stars d'aujourd'hui. Henri VIII était le Kanye West de son époque », assure le styliste. Sa collection streetwear, teintée d'influences historiques, prend des formes ondulées, avec des pantalons tire-bouchonnés et des manches de veste qui se tordent en vagues successives.

Lemaire, automne-hiver 2017-18 - © PixelFormula


Chez le Belge Walter Van Beirendonck, connu pour sa mode humoristique et colorée, on se protège les mains des frimas à l'aide de gants géants. Les hommes portent des collants sous des manteaux-capes à la Sherlock Holmes. La tête se couvre d'un bonnet, d'une capuche ou d'un chapeau, et le visage disparaît derrière un foulard coloré qui ne laisse voir que les yeux.

Lemaire terrien

Lemaire, marque des créateurs Christophe Lemaire, ex-Hermès pour la mode féminine, et Sarah-Linh Tran, propose un vestiaire masculin sobre, dominé par le noir et les couleurs de terre : sous les manteaux de tweed aux coupes amples, les parkas enveloppantes et les vestes d'ouvrier superposées, des pulls rentrés dans les pantalons « feu au plancher », soulignant les souliers.

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