L’acquisition de Tommy Hilfiger au printemps 2010 a radicalement dynamisé le groupe Phillips-Van Heusen.

L'arrivée de Tommy Hilfiger dans le giron de Phillips-Van Heusen a renforcé le groupe américain. Visuel Tommy Hilfiger

A l’issue du premier trimestre de son exercice 2011-2012, clos au 1er mai, le groupe américain revoit même ses ambitions de chiffre d’affaires annuel. Celles-ci passent de 5,7 à 5,75 milliards de dollars US (près de 4 milliards d’euros). La firme se montre clairement optimiste sur les ventes de Tommy Hilfiger et Calvin Klein. Le chiffre d’affaires de cette dernière marque devrait connaître une croissance de 9 à 10% alors que celui d’Heritage Brands pourrait croître de 1 à 2%.

"Nous croyons que la dynamique de nos marques Calvin Klein et Tommy Hilfiger dans le monde va continuer de conduire notre chiffre d’affaires et notre croissance, explique Emanuel Chirico, PDG de Phillips-Van Heusen. Nous restons focalisés sur la gestion de l’augmentation des coûts impactant nos produits pour le reste de l’année via des changements de sourcing et des changements de design, un positionnement prix stratégique et des planifications logistique et d’inventaire prudentes".

Sur le premier trimestre, Calvin Klein affiche une croissance de 23% de ses ventes retail et wholesale, avec une croissance de 14% à périmètre comparable, par rapport à la même période l’an passé. L’ensemble du chiffre d’affaires de la marque croît de 17% pour atteindre 171 millions d’euros. Tommy Hilfiger, qui réalise 496 millions d’euros de chiffre d’affaires, enregistre une croissance à deux chiffres de ses ventes à périmètre comparable en Amérique du Nord et en Europe. Enfin, Heritage Brands reste stable et génère 283 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Avec l’arrivée de Tommy Hilfiger et la dynamique du groupe, Phillips-Van Heusen corporation affiche un bénéfice avant taxes et intérêts de 83 millions d’euros contre une perte de plus de 15 millions d’euros un an plus tôt.