Publicités
Publié le
13 juin 2017
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Pitti Uomo 92 : Hugo ouvre la danse

Publié le
13 juin 2017

Après neuf ans d’absence, Hugo Boss a effectué son grand retour à Florence mardi 13 juin avec le show de Hugo en événement phare de cette journée d’ouverture du Pitti Uomo. « Nous voulions frapper un grand coup avec une expérience grandiose pour montrer tout le lifestyle de notre ligne contemporary, que nous souhaitons faire croître », explique la maison allemande, qui avait défilé au salon masculin pour la dernière fois en juin 2008 avec Boss Orange.

Des looks blancs comme une toile chez Hugo - FashionNetwork (ph DM)


Le groupe Hugo Boss a procédé à une profonde refonte cette saison, départageant désormais son offre entre sa ligne principale Boss, qui va intégrer les lignes Orange et Green, et Hugo, la ligne jeune lancée en 1993, qui représente aujourd’hui 10 % des ventes totales du groupe.

C’est entre les monumentaux bâtiments désaffectés de la Manifattura Tabacchi, la manufacture du tabac de Florence, qu’a défilé la collection homme et femme printemps/été 2018 de Hugo, dans une ambiance à la fois énergique et mystérieuse avec une immense sphère en bois illuminée de torches, tandis que des bougies éclairaient les arbres et plantes ayant pris possession des lieux.

Les premiers looks sont blancs. Costumes en lin aux coupes déconstruites, cabans légers, blouses à lacets, amples chemises en coton, pantalons cargo… « Ce sont comme les canevas du peintre sur lesquels va s’inscrire la nouvelle histoire de Hugo », illustre le designer en charge du menswear, Bart de Backer, qui s’est inspiré avec sa collègue en charge de la femme, Jenny Swank Krasteva, des rites vaudou et de l’attitude à la fois cool et libre du peintre Jean-Michel Basquiat pour concevoir cette collection.

Confort et nonchalance caractérisent la nouvelle collection - Hugo


La garde-robe s’anime progressivement de motifs graphiques, tels des coups de pinceaux jetés sur la toile. Des graffitis abstraits sur des tricots transparents prennent l’allure de tatouages. Des costumes pyjamas à rayures rappellent Basquiat se promenant ainsi vêtu dans les rues de New York. La silhouette est allongée avec des volumes oversized permettant confort et cool attitude.

Les femmes endossent d’impalpables robes en organza et soie peintes à la main à fines bretelles, de longueurs maxi, ou mini à superposer sur des bermudas, dans un jeu de strates et de transparences, où des fils noirs brodés reprennent les traits vifs du peintre.

Pas de bijoux, mais juste un long ruban coloré de satin noué au cou virevoltant dans le dos jusqu'aux pieds, qui accentue l'impression de fluidité et légèreté de l'ensemble.

La soirée se fond dans la nuit sur les rythmes envoûtants de la musique avec une brève apparition de la chanteuse M.I.A.
 

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com