Après la rue Saint-Merri et le Trocadéro, Playtime a décidé de s’installer à Paris-Est-Montreuil. Une initiative couronnée de succès puisque le salon de l’enfant a enregistré une hausse de 35 % de la fréquentation pour sa troisième édition des 26, 27 et 28 janvier. La disparition du salon Kid’s Fashion Paris, qui devait se tenir les 24 et 25 janvier derniers, n’y est sans doute pas étranger.

Plus de 2 700 visiteurs ont poussé les portes de la Halle Paris-Est-Montreuil. Des professionnels provenant à 68 % de France, accompagnés d’un visitorat étranger en progression de 10 %. Parmi les pays représentés, on trouvait 19 % de nations européennes, 8 % d’acheteurs asiatiques, 2 % de représentants des marchés américains et 3 % de visiteurs en provenance des autres régions.

L’affluence a été particulièrement soutenue durant les journées du samedi 26 et du lundi 28 janvier. Les organisateurs avaient réuni plus de 165 collections internationales, et invité pour la toute première fois l’univers des femmes enceintes. Huit marques françaises et étrangères ont ainsi présenté à Playtime leurs créations pour les futures mamans.

« En trois saisons seulement, Playtime s'est imposé comme le premier salon professionnel international en France exclusivement dédié à l'univers de l'enfant, se félicitent les responsables du salon. Il est devenu le rendez-vous incontournable de tous les professionnels du marché ».


Après sa première édition qui s’est déroulée du 2 au 5 février 2007, puis une seconde session du 23 au 25 juin derniers, Playtime prend en effet son envol sous des hospices favorables. Son principal concurrent, le salon Kid’s Fashion Paris, a en effet annoncé fin 2007 qu’il quittait la capitale française pour rejoindre Anvers, car « le marché français de la mode enfantine traverse actuellement une phase de morosité ». Une affirmation totalement infondée pour les responsables de Playtime.

Fort de son succès, le salon compte ainsi pousser plus loin son concept. De plus en plus nombreuses dans ses allées, les collections bio issues du commerce équitable devraient ainsi gagner en visibilité. Un pôle de collections juniors tourné vers les marchés sportswear et streetwear plus vaste devrait aussi être créé.

Par Matthieu Guinebault