Le groupe Prada dément envisager toute cession de parts à de nouveaux investisseurs, même s’il admet avoir reçu plusieurs sollicitation. Un contexte mouvementé qui marque l'arrivée d'un nouveau directeur opérationnel.

Prada printemps-été 2009

Sebastian Suhl, jusqu’à présent à la tête de Prada Asia Pacific, prend en effet la suite de Brian Blake, récemment démissionnaire pour raisons personnelles. Suhl prend son nouveau poste, alors que la presse américaine et italienne relaie plusieurs rumeurs faisant état de recherches d’investisseurs menées par le groupe. La maison italienne auraient ainsi été approchée par les fonds Carlyle, TPG, Investindustrial ou encore Clessidra durant ces six derniers mois, avec des offres pouvant viser jusqu’à 40 % de la société.

Mais Prada dément aujourd’hui toute velléité de cession de parts, du moins tant qu’Intesa Sanpaolo et Unicredit continueront de soutenir l’entreprise. En pleine tentative d’aménagement de sa dette, qui s’élève aujourd’hui à 537,4 millions d’euros, et touché par des résultats en chute de 22 %, le groupe ne devrait donc pas voir l’influence de la famille Bertelli diminuer. Famille qui doit aujourd’hui faire face à la polémique lancée par le Vogue britannique, concernant la maigreur des mannequins choisis pour le dernier défilé de la marque.