Prêt-à-porter féminin : les exportations françaises se stabilisent en 2016

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
8 févr. 2017

Après six années de hausse, les exportations françaises de prêt-à-porter féminin ont connu l’an passé une contraction de 0,8 %. Une stabilité plus qu’un recul, pour la Fédération française du prêt-à-porter féminin (FFPAPF), qui relève que les exportations ont dépassé pour la seconde année consécutive les 3 milliards d’euros, tandis que le grand export n’est plus majoritaire.
 

De 49,2 % des exportations du secteur en 2014, le grand export ne représentait plus que 43 % l’an passé. Ce qui n’empêche pas la Chine et Hong Kong (-2,9 %) et les Etats-Unis (-2,4 %) de demeurer les premiers clients du prêt-à-porter féminin français hors de l'Union européenne, tandis que le Japon (-3,8 %) et la Corée du sud (-11,4 %) maintiennent leurs positions. La Russie (+4,5 %) devient le 15ème client de l’Hexagone et le Canada (+8 %) entre au top 20.
 

L’Union européenne représente désormais 53,1 % des exportations tricolores (+9,9 %), emmenée par l’Italie (+11,4 %), l’Allemagne (+3 %), le Royaume-Uni (+9,8 %), l’Espagne (+17,3 %) et la Belgique (+5 %).

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Côté importations, le prêt-à-porter féminin français a connu une hausse de 2,7 % de ses commandes. Là encore, le secteur affiche une stabilisation après les +13,3 % constatés en 2015. Et l’Asie renforce à nouveau ses positions de fournisseur clef (+4,9 %), entraînée par la Chine qui connaît cependant un léger recul (-2,2 %). A cela s’ajoutent la montée en puissance du Vietnam (+19,8 %), du Bangladesh (+22,4 %), de l’Inde (+10,6 %) ainsi que du Cambodge qui poursuit sur sa lancée (+78,7 %).

En Europe, l’Italie demeure le premier fournisseur (+14,6 %), tandis que l’Allemagne tombe à la 11ème place (-32,7 %), sachant que les productions comptabilisées y sont parfois en simple transit sur le territoire outre-Rhin. La Roumanie se maintient pour sa part au Top 10 (-5,9 %), de même que le sourcing de proximité en dépit de reculs constatés pour le Maroc (-2 %) et la Tunisie (-7,5 %), tandis que la Turquie a renforcé ses positions (+6,9 %).