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Publié le
7 juil. 2016
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Robert Lascar (groupe Omnium) : "Le textile n’est pas la priorité des clients"

Publié le
7 juil. 2016

Il y a quelques jours, Omnium lançait un crédit syndiqué de 110 millions d’euros dans le cadre d’un plan de développement 2020. Robert Lascar, à la tête de ce groupe qui compte trois enseignes (Devred 1902, Burton of London et Eurodif), commente pour FashionMag Premium l’actualité et ses ambitions pour Omnium.
 

Robert Lascar


FashionMag : Pourquoi avoir lancé un tel crédit syndiqué ?

 
Robert Lascar : C’est davantage pour asseoir les enseignes  cette fois que pour assurer une phase de développement. Il s’agit surtout d’assurer l’entretien du parc. Le développement continuera à se faire essentiellement en franchise en France et à l’international.

FM : Comment analysez-vous les conditions du marché aujourd’hui ?
 
RL : A votre avis, est-ce que le textile fait rêver ? Je constate que ce n’est pas la priorité des clients. Sans doute est-ce dû à la période liée aux attentats, aux récentes grèves, à la météo même qui ne fut pas brillante ce printemps. Il faut constater aussi que ce qui se passe dans le textile est déplorable. Je pense à Vivarte. Cela suscite un vrai mal-être dans la profession, d’autant que beaucoup d’entreprises sont fragilisées. Il faut être sage aujourd’hui pour pouvoir tenir.
 
FM : Comment sortir d’une telle situation alors ?
 
RL : Concernant une relance des ventes, il faut savoir provoquer l’envie, innover en permanence. Car les garde-robes sont pleines et donc les consommateurs n’ont pas besoin d’acheter de vêtements pour se vêtir.
 
FM : Vous avez l’impression que c’est ce qui se passe ?
 
RL : Certes, on peut dire que l’on se copie tous les uns les autres. Heureusement, l’arrivée et le développement d’enseignes étrangères comme H&M et Zara poussent évidemment à l’innovation. Avec Primark, en revanche, c’est plutôt une bagarre sur les prix qui s’instaure. Nous ne voulons pas toutefois entrer dans celle-ci. Il y a toujours quelqu’un de moins cher que vous. Et au final, il y aura des morts.
 
FM : Comment le groupe passe-t-il cette période ?
 
RL : Plutôt pas trop mal en fait. En 2016, nous devrions dépasser les 580 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 550 millions en 2015. Pour 2020, nous visons plus de 650 millions. Si on détaille par enseigne, Burton est passé de 118 millions en 2015 à 126 millions en 2016. L’objectif est de 151 millions en 2020. Devred 1902 était à 255 millions en 2015 et vise près de 270 millions cette année (et 296 millions souhaités en 2020). Enfin, Eurodif était à 185 millions en 2015. Nous visons 192 millions en 2016 et 207 millions en 2020. Ce sont des chiffres en réel. En comparable, c’est à peu près stable.
 
FM : Quel est le poids en magasins des enseignes ?
 
RL : Devred 1902 compte 323 magasins en France dont 196 succursales et 113 affiliés. L’enseigne a aussi 14 magasins à l’international, répartis entre Belgique, Luxembourg, Maroc et Algérie. En fait, on observe le marché, mais on se veut prudent. A l’international, nous pratiquons surtout la franchise. Peut-être y-a-t il des perspectives en Chine notamment. Concernant Burton of London, nous avons 135 magasins dont quatre affiliés. Burton est engagé dans une stratégie de rajeunissement de son offre femme, qui pèse 50 % du chiffre d’affaires. L’idée est de mettre cette offre en cohérence avec l’offre masculine. Nous travaillons à ce sujet sur la plate-forme de marque avec l’agence NellyRodi. Enfin, Eurodif compte 78 magasins. Que des succursales. Aujourd’hui, l’offre se partage à égalité entre l’équipement de la personne et la maison. Mais l’objectif est d’agrandir la part de la maison où nous nous sentons plus légitimes.
 
FM : Des retailers ont amorcé, du fait de la crise, la fermeture de certains magasins. Cela n’a pas l’air d’être le cas pour Omnium et ses enseignes ?
 
RL : Aujourd’hui, la question n’est pas de fermer des magasins pour le groupe, mais de s’installer dans les meilleurs endroits. Cela conduit par exemple à piloter des déplacements. Il y a forcément des villes où l’on doit changer d’endroit parce que, par exemple, la ville évolue, de nouveaux centres commerciaux ont ouvert, etc. On va aussi vers certains retail parks.
 
FM : L'e-commerce est un gisement de développement ?
 
RL : Nos enseignes sont bien sûr sur Internet. L'e-shop devient vite le premier magasin. Mais le but est vraiment de développer l’omnicanal car nous préférons faire venir les consommateurs en magasins. Le Web, on constate que ça marche beaucoup quand on est en promo. Reste que, pour une enseigne, c’est une belle carte de visite.

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