Auteur :
Matthieu Guinebault
Matthieu Guinebault
Publié le
16 juin 2008
16 juin 2008
Ruban Bleu : une zone commerciale d’un nouveau genre à Saint-Nazaire
Auteur :
Matthieu Guinebault
Matthieu Guinebault
Publié le
16 juin 2008
16 juin 2008
Alors que la cité portuaire poursuit son projet "Ville-Port 2", Saint-Nazaire a inauguré le mois dernier son "Ruban Bleu". A mi-chemin entre centre commercial et rue marchande, ce site regroupe une quarantaine de boutiques sur pas moins de 18 000 mètres carrés en plein air.
Ruban Bleu prend place entre le centre-ville et sa zone marchande dite du "Paquebot", et le quartier des quais de la cité où se dresse l’imposante base des sous-marins. Développé par l’opérateur immobilier Apsys avec 45 millions d’euros, le complexe se présente comme une « nouvelle génération de lieu de commerces et de loisirs ». D'ailleurs, son sloggan se dit pas autre chose : une autre idée du monde.
Et il faut bien admettre que le Ruban Bleu a de quoi surprendre. Constitué de deux artères perpendiculaires habillées de nombreux palmiers et autre verdure, l’espace est ouvert à chacune de ses extrémités, là où les centres commerciaux dressent habituellement de larges portes vitrées. Mais l’ouverture est également pensée sur le plan vertical ; les bâtiments couvrant partiellement les allées pour permettre à la fois de profiter du soleil et d’éviter les ondées.
Avec sept bar-restaurants, huit moyennes surfaces et surtout trente-deux boutiques, ce nouveau lieu de passage s’offre un catalogue commercial des plus larges avec une offre dédiée à 55 % au textile. Outre H&M, C&A, Go Sport et Zara, qui s’offre une devanture monumentale, Ruban Bleu accueille également des enseignes en quête de notoriété comme la Suisse Tally Wailj et l’Allemand Newyorker. D’autres sont annoncées pour l’été, comme la marque cosmétique anglaise Lush.
Dès son lancement, Ruban Bleu a attiré une foule de jeunes Nazairiens issus des collèges et lycées voisins. Une manne de futurs visiteurs que les dirigeants du centre comptent bien fidéliser dans les prochains mois. Pas moins de 100 000 euros devraient en effet être investis dans la communication d’ici à la fin de l’année.
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