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14 juin 2006
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Samaritaine : environ 150 salariés manifestent un an après la fermeture

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AFP
Publié le
14 juin 2006

PARIS, 14 juin 2006 (AFP) - Un an après la fermeture de la Samaritaine, d'anciens employés se sont rassemblés symboliquement devant le grand magasin parisien et ont raconté leurs "galères" pour retrouver du travail, étant souvent trop peu qualifiés pour les reclassements proposés par la direction.


Employés du magasin parisien La Samaritaine à quelques heures de la fermeture de celui-ci le 15 juin 2005 - Photo : Jack Guez/AFP

Le célèbre magasin du Pont Neuf (1er arr.), qui appartient au groupe LVMH, avait fermé le 15 juin 2005 pour six ans de travaux, destinés à renforcer la sécurité.

Ses 725 salariés avaient été renvoyés dans leur foyer, avec l'assurance d'être payés jusqu'en octobre 2006, mais sans garantie sur leur avenir.

"C'est angoissant. J'ai dû chercher un appartement récemment, quand le propriétaire a su que j'étais à la Samaritaine, il m'a refusée, car il sait bien qu'on ne sera pas payés indéfiniment", a témoigné Malika Belhadj, 53 ans.

Rentrée à la Samaritaine à l'âge de 20 ans, cette élégante métisse vendait des chaussures. Un an après la fermeture du magasin, elle n'a toujours pas retrouvé de travail.

"J'ai eu un entretien chez Sephora, j'ai postulé chez Kenzo (groupe LVMH), mais j'ai toujours pas de réponse. Chez Louis Vuitton ils viennent de me refuser... je dois être trop vieille", soupire-t-elle.

"La Samaritaine me manque énormément. Moi je déprime pas, j'ai ma famille, et puis on garde le contact entre collègues. Mais je sais que certains sont déprimés", assure-t-elle.

Sa collègue Najia Fares, 48 ans, est beaucoup plus sombre. "C'est la galère. On me propose que des postes en dehors du groupe, comme hôtesse d'accueil, mais il faut parler anglais. Et puis je veux rester dans le groupe: j'ai plein de problèmes de santé, et je sais qu'ailleurs, j'y arriverai pas", confie-t-elle.

De nombreuses salariées sont entrées très jeunes à la Samaritaine, sans qualifications. "Or aujourd'hui il faut systématiquement un bac + 2, être bilingue... Elles n'ont +pas le profil+", explique Rosine Sanglard, ex-déléguée CFDT.

"Elles ont l'impression de mendier quelque chose qui leur est dû", s'insurge-t-elle, accusant LVMH de "ne pas tenir ses engagements".

Les employées reçoivent les offres d'emploi chez elles, par courrier, ou en allant à la cellule de reclassement. "Au moins on est pas tous seuls. Ils s'occupent bien de nous", estime Malika.

Son ex-collègue Louis, qui préfère ne pas publier son nom de famille, estime au contraire que le cabinet ne les "épaule pas".

"On a un premier entretien, ils nous enregistrent dans leur ordinateur, et après c'est + Démerde-toi! +. J'ai envoyé une centaine de lettres, sans réponse", regrette cet ancien responsable de la logistique, âgé d'une quarantaine d'années.

Il a bien eu une proposition d'emploi dans la boulangerie, "mais c'était tellement flou sur le salaire et les conditions de travail" qu'il n'a pas donné suite.

Louis Vuitton l'a également refusé: "l'entretien s'est mal passé, je sais pas pourquoi", explique-t-il dépité.

Il avoue pudiquement ne "pas avoir le moral tous les jours". "Je fais des cauchemars, et je m'ennuie souvent. Mais là j'ai repris espoir, j'ai envoyé une candidature spontanée chez Go Sport et j'ai décroché un entretien. J'y crois".

Selon la CGT, il reste 352 salariés à reclasser, et "seules 17 offres de reclassement" ont été faites au sein du groupe, et "26 en externe" depuis le démarrage du plan social.

Des chiffres contestés par LVMH, qui affirme que 315 salariés restent à reclasser, et que 410 "ont une solution identifiée".

Par Juliette COLLEN

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