Sébastien de Hutten : « Playtime Paris n’a que 10 ans »

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
28 juil. 2016

La vingtième édition du Playtime Paris à peine achevée, Sébastien de Hutten, le directeur des salons Playtime, se consacre à la session new-yorkaise qui débute ce 31 juillet, alors que celle de Tokyo commencera le 23 août.

Avant son départ pour la Grosse Pomme, il revient sur cette dernière édition parisienne. « Ce fut une belle édition, nous avons travaillé sur quelques détails comme des allées plus aérées. Mais à ce jour, nous ne souhaitons pas grandir davantage, le salon a atteint sa taille maximale et nous pouvons dire que nous accueillons les meilleures marques mondiales sur le segment créatif. Si nous élargissons notre offre, cela se fera sur de nouveaux segments peut-être plus techniques, nous y réfléchissons actuellement », détaille Sébastien de Hutten.

A l’image de nombreux salons professionnels, le Playtime a toutefois vu son nombre de visiteurs reculer. « En plus du contexte très difficile que traverse le pays, à cause de la météo clémente en hiver, les boutiques ont été sur-stockées, et pareil en été. Cependant, le nombre de nos visiteurs internationaux a lui augmenté et je pense que nous sommes encore dans une phase ascendante par rapport à d’autres salons. Le Playtime n’a que 10 ans ! » souligne Sébastien de Hutten.

Selon lui, Playtime bénéficie encore d’une marge de progression, notamment grâce à des marchés comme la Russie qui, après une appétence très marquée pour le luxe, arrive à maturité et se tourne vers une offre plus créative.

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Côté projet, Sébastien de Hutten parle sans donner plus de détails d’un développement international pour 2017. Avec ses seize salariés, Picaflor, qui organise les différentes éditions de Playtime, « est une société rentable, qui a une capacité d’investissement, mais qui doit continuer son développement mondial ».