Mardi 16 septembre, Sequoia a fait la fête dans l’atelier Richelieu à Paris. Et pour cause, la marque française de maroquinerie y a célébré ses vingt printemps. Vingt ans de succès qui l’ont amenée à engendrer 18 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2007 (+ 22 % par rapport à 2006). Les résultats de l’export ont été multipliés par deux l’année dernière et doubleront de nouveau cette année.

Sequoia campagne de publicité 2008

Il faut dire que Sequoia se forge un joli parc commercial au fil des saisons. En France, elle dispose de 250 détaillants et sept boutiques en propre (trois à Paris, une à Marseille, une à Lyon, une à Rouen et une à Bruxelles). A l’étranger, l’implantation se poursuit. En Asie, l’engouement est sans commune mesure. Au printemps dernier, Sequoia s’est offert des magasins à Tokyo, mais aussi à Hong Kong pour compléter son parc de multimarques et une inauguration est prévue à Yokohama. L’Italie avec une nouvelle boutique ouverte en août, mais aussi l’Espagne, la Russie… Sequoia voit grand. Pour soutenir la conquête outre-Atlantique, une filiale américaine a vu le jour cet été à Los Angeles ainsi qu’un showroom flambant neuf.

Forte de ce réseau, de ses résultats et désireuse de toujours s’insuffler une nouvelle dynamique, Sequoia mise également sur son offre produit. A l’occasion de ses vingt ans, des sacs en édition limitée, les Gold Tressé Tartans vendus au prix de 550 euros, font une incursion dans l’univers de la marque. Parés d’une plaque en argent numérotée, ils arborent vingt couleurs et sont vingt par version. Ils arriveront en boutique dès le 1er novembre.

Le Gold de Sequoia vu par Jonathan Barban collection automne-hiver 2008/2009

En parallèle, un concours a été organisé avec l’école Duperré. Pierre Hardy, directeur artistique de la marque depuis vingt ans, a demandé aux élèves de repenser le sac icône de la griffe, le Gold. L'objectif ? Se réapproprier la marque, exprimer leur originalité, s’inscrire dans l’esprit actuel de la mode et du design et intégrer la notion de faisabilité étant donné que le gagnant, Jonathan Barban, verra son modèle édité pour la collection automne-hiver 2009 en plus d’un chèque de 6 000 euros.