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Reuters
Publié le
20 févr. 2017
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Snap veut rassurer ses investisseurs avant son introduction en Bourse

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Reuters
Publié le
20 févr. 2017

Snap, le propriétaire du très populaire service de messagerie en ligne Snapchat, a donné lundi le coup d'envoi des présentations aux investisseurs dans le cadre de son introduction en Bourse, s'efforçant de répondre aux interrogations sur ses perspectives de croissance, sa valorisation et sa gouvernance.


Snapchat


Le groupe américain, qui n'a jamais dégagé le moindre profit depuis sa création, a choisi la semaine dernière de lancer son IPO sur le New York Stock Exchange sur la base d'une valorisation de 19,5 à 22,3 milliards de dollars, alors qu'il visait initialement 20 à 25 milliards.

Des investisseurs qui ont assisté à la présentation de lundi à Londres ont rapporté que le directeur général de Snap, Evan Spiegel, avait fait une présentation séduisante, mais ils se sont dits déçus de l'absence de prévisions sur le chiffre d'affaires et la part du marché publicitaire visée par l'entreprise, des éléments qui permettraient d'en savoir plus sur sa capacité à transformer son succès d'audience en réussite financière.

« C'est la question à un million de dollars et nous n'aurons pas la réponse avant un moment », a dit un investisseur à sa sortie de cette présentation d'une heure environ.
Pour l'occasion, Evan Spiegel avait troqué sa tenue décontractée habituelle pour un costume, sans aller toutefois jusqu'à porter la cravate.

La majeure partie des questions ont porté sur les moyens qu'entend utiliser Snap pour développer ses relations à la fois avec ses utilisateurs et les annonceurs et pour les transformer en sources de revenus, ont expliqué plusieurs participants. Les réponses en ont apparemment convaincu certains.

« La direction a fait du bon travail, ils étaient très convaincants », a dit un participant.
Snap, dont le siège est à Los Angeles, prévoit d'autres présentations à New York, Boston et San Francisco. Il devrait fixer le prix de son introduction après la clôture des marchés le 1er mars, selon un document confidentiel qu'a pu consulter Reuters, ce qui permettrait une première cotation le 2 mars.

Pas de droit de vote pour les actions de l'IPO

Certains gérants de fond ont déjà annoncé qu'ils ne souscriraient pas à l'offre en raison du choix de Snap d'une structure à trois catégories d'actions, qui privera de droit de vote les actionnaires ayant acquis leurs titres lors de l'IPO.

Evan Spiegel et Bobby Murphy, cofondateur de l'entreprise, détiendront en revanche 10 droits de vote par action en leur possession et les autres actionnaires actuels un droit de vote par action.

« Mon avis, c'est que les investisseurs doivent être prudents: le fait que les actions ne donnent aucun droit de vote constitue pour moi un motif de préoccupation majeur du point de vue de la gouvernance », a déclaré Richard Saldanha, gérant d'Aviva Investors, avant la présentation.

Mike Fox, directeur des investissements durables chez Royal London Asset Management, estime lui aussi que l'incapacité à voter contre la direction lors des assemblée générales annuels constitue un « signal d'alarme majeur » et ne participera pas à l'opération.

Mais pour Geir Lode, responsable « global equities » chez Hermes Investment Management, « Snapchat propose un cocktail de "hype", de valorisation insensée, de fondamentaux douteux et de gouvernance faible. On disait cependant la même chose de sociétés comme Google et Facebook lors de leur entrée en Bourse ». « Pour des sociétés de hautes technologies en début de cycle de vie, la faiblesse de la structure de gouvernance est assez habituelle et malgré ces facteurs préoccupants, le rendement pour l'actionnaire a souvent été extraordinaire. »

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