Snapchat : un milliard de dollars de revenus publicitaires attendus en 2017

Auteur :

Cassidy Mantor

Publié le
7 sept. 2016

Selon les prévisions publiées par eMarketer, Snapchat devrait atteindre près d'un milliard de dollars (832 millions d'euros) de revenus publicitaires l'année prochaine.

« Les annonceurs sont attirés par Snapchat en raison de sa capacité à atteindre, de manière large, les jeunes millennials ainsi que la génération Z, qui sont des catégories démographiques de grande valeur pour de nombreuses entreprises », a ainsi déclaré Cathy Boyle, analyste en chef chez eMarketer.

Selon l'étude, Snapchat devrait attirer plus de 360 millions de dollars (320 millions d'euros) de revenus publicitaires cette année et dépasser les 935 millions de dollars (832 millions d'euros) en 2017.

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Snapchat avait initialement attiré des critiques concernant ses plates-formes publicitaires, mais a depuis revu son offre.

« Afin d'obtenir l'engagement de ces consommateurs souvent difficiles à atteindre, Snapchat a étendu son portefeuille publicitaire au cours de l'année passée afin d'inclure une gamme plus étendue de publicités vidéo et une plus grande quantité de géofiltres et de "lentilles" sponsorisées », a ainsi expliqué Cathy Boyle.

Actuellement, la fonction « Découvrir » de Snapchat attire la plus grande partie des revenus publicitaires pour l'application aux Etats-Unis, soit 43 %. L'an prochain, « Histoires » devrait prendre la tête en termes de revenus publicitaires.

Alors qu'un tiers des utilisateurs de réseaux sociaux aux Etats-Unis utilise Snapchat, ce dernier ne représente actuellement que 2,3 % des revenus publicitaires de l'ensemble des réseaux sociaux dans le pays, notamment parce que la plate-forme publicitaire n'a été lancée qu'à la mi-2015. Ses principaux concurrents sont des marques établies comme Facebook et Twitter, qui maîtrisent le géociblage et l'exploitation des données utilisateurs.

« Snapchat a amélioré ses capacités de ciblage et s'est associé avec 11 entreprises de mesure afin de répondre aux inquiétudes précédemment exprimées », a aussi précisé Cathy Boyle. « Ce qu'ils doivent encore prouver, c'est s'ils peuvent générer de manière régulière un meilleur retour sur investissement pour les annonceurs par rapport aux autres réseaux sociaux. »