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30 nov. 2004
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Symbat ou la couture ethno-cosmopolite

Publié le
30 nov. 2004

Balnur, vous êtes la styliste de Symbat depuis deux ans. Votre style est connu et reconnu à Moscou. Et vous déclarez être toujours en formation ? Je suis peintre. Il y a deux ans, je ne connaissais rien à la couture. J’apprends encore. A chaque collection, je me dis que je ne sais rien et que j’ai tout à apprendre. J’en suis aux balbutiements en ce qui concerne les défilés, le branding d’une marque – cintres, étiquettes, paquets. Ce qui m’inspire, ce sont les grands applats de couleurs. Leur complémentarité, leur opposition. Je recherche le jeu géométrique, la profondeur. J’aime les broderies. Est-ce un signe de votre attachement à l’orient ? On dit mes collections orientales... et c’est aux portes de l’Europe que je vends le plus. J’ai une boutique à Moscou et mes clientes sont de grandes femmes à la peau blanche, aux yeux clairs et aux cheveux blonds. Elles aiment le mélange d’ethnique et de modernité qu’on retrouve à chaque saison. Il se trouve que « l’orientalisme » est à la mode. Je n’ai jamais cherché à suivre une tendance, mais je profite de celle-ci. Comment définiriez-vous la femme Symbat ? Contemporaine. A l’image de la femme urbaine d’Asie centrale active, lumineuse et raffinée. Mes créations sont le reflet du pays dans lequel je vis, de mon entourage très mixte. Je suis Kazakhe, mais je parle russe. Ma culture est celle des films soviétiques. Je suis issue d’un milieu à la fois oriental et européen. Dans la tradition kazakhe, la femme est en arrière plan. A table, elle est chargée de veiller à ce que les invités n’ai jamais une tasse de thé vide. A Almaty, les jeunes femmes pensent surtout à leur carrière, à voyager. Elles sont fan de mode française et italienne. Je vends moins dans mon pays qu’en Russie, parce que je ne suis pas un nom européen. Il y a beaucoup de strass sur mes vêtements. C’est caractéristique de la femme kazakhstanaise qui aime briller et être vue et ne s’efface pas comme une femme asiatique. Comme les gens d’Almaty – capitale culturelle du Kazakhstan, je suis claire, émotionnelle et colorée. Mes créations sont à cette image. Cosmopolites. D’où la récurrence de motifs ethniques ? Je ne reproduis pas des vêtements kazakhes traditionnels comme on les portait au 13e siècle. J’ai repris des coupes, que j’ai adaptées. Comme celle des jupes froncées aux genoux. J’aimerai pouvoir utiliser les tissus traditionnels comme le velour rasé ou certains tissés typiques, mais suite à la chute de l’URSS, les ateliers et les usines ont fermés. Plus personne ne veut investir dans la fabrication de ces tissus. Idem pour les cuirs. Nous sommes obligés de les acheter en Chine ou en Russie, parce que les abattoirs exportent les peaux au lieu de chercher à les retravailler sur place. Nous avons gardé le savoir-faire mais nous avons perdu la production. Propos recueillis par Gaël GUICHARD

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