Timberland annonce un objectif de 3,1 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2019

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
18 sept. 2014

Après Vans qui annonçait en 2012 un objectif de chiffre d’affaires de 2,2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) pour fin 2016, VF Corp affiche aujourd’hui ses ambitions pour Timberland.

Reprise mi-2011, la marque a intégré les process du groupe et semble maintenant parée pour accélérer.

Le géant américain annonce vouloir faire progresser son chiffre d’affaires de 1,4 milliard de dollars sur les cinq prochaines années, pour atteindre les 3,1 milliards en 2019 (2,4 milliards d’euros). Soit une croissance annuelle de 13 %.

Timberland vise une croissance à la fois dans ses réseaux de vente en gros et via la vente directe au consommateur.

Publicités

Le premier volet est amené à dépasser la barre des 2 milliards de dollars, soit une hausse de 825 millions.

Pour y parvenir, la marque table sur des progressions de 13 % sur la zone Amériques, de 8 % sur la zone Europe Moyen-Orient Afrique, et de 14 % sur l’Asie-Pacifique.

Pour les ventes en direct, elle vise 570 millions de dollars supplémentaires sur les cinq prochaines années, avec des hausses annuelles de 15 %, en s’appuyant notamment sur des ventes e-commerce à +31 %.

La croissance passera, selon la marque, par de l’innovation et une diversification produits, un renforcement de sa distribution en propre et des investissements conséquents en marketing.

Timberland mise d’abord sur son berceau, la zone Amériques, qui devrait apporter la moitié du chiffre d'affaires supplémentaire. L’ambition étant de s’appuyer sur une croissance annuelle de 14 % sur cette région.

La croissance attendue est encore plus forte sur l’Asie-Pacifique, avec un objectif de 15 % par an. La marque vise 620 millions de dollars supplémentaires sur cette zone, en particulier grâce à un développement en Corée du Sud et en Chine.

Les ambitions européennes, bien que plus modestes, restent séduisantes. Timberland vise le milliard de dollars en 2019 sur la zone EMEA, avec une hausse annuelle de 10 %, avec comme cible les pays germanophones, tout en s’appuyant sur ses solides bases anglaise et italienne.