Sophie Chaudey
8 août 2013
2 minutes
Uniqlo signe l'accord sur la sécurité dans le textile au Bangladesh
Sophie Chaudey
8 août 2013
TOKYO (Japon), 08 août 2013 (AFP) - Le propriétaire de la marque japonaise de vêtements Uniqlo a annoncé jeudi qu'il avait finalement signé un accord mondial sur la sécurité des usines textiles au Bangladesh, quatre mois après la mort de plus d'un millier d'ouvriers dans l'effondrement d'un immeuble. En mai dernier, soit un mois après la catastrophe, le groupe japonais avait indiqué qu'il "étudiait l'opportunité" de signer cet accord, ce qui lui avait valu à l'époque nombre de critiques.
En juillet dernier, 70 marques s'étaient engagées à ouvrir leurs usines au Bangladesh à des inspections de sécurité dans les neuf mois. Aux termes de cet accord, les principales marques européennes de prêt-à-porter ont accepté de procéder aux travaux et rénovations jugées nécessaires lors de ces inspections.
Le monde avait crûment découvert les conditions très précaires de la sécurité des installations manufacturières au Bangladesh avec l'effondrement du Rana Plaza, un immeuble de neuf étages à Savar, le 24 avril dans la banlieue de Dacca. Cette catastrophe avait fait exactement 1.129 morts. Le Bangladesh est, derrière la Chine, le deuxième exportateur au monde de vêtements, et le secteur textile, qui s'appuie notamment sur la main d'oeuvre féminine, représente 80% de ses exportations.
Fast Retailing, la maison mère d'Uniqlo, qui possède 1.200 magasins dans le monde, a annoncé en juin dernier qu'il comptait ouvrir des enseignes au Bangladesh en partenariat avec un groupe local pour tenter d'attirer la classe moyenne de ce pays défavorisé d'Asie du sud. Fast Retailing s'est associé à Grameen Healthcare, géré par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, pour ouvrir dans un premier temps deux magasins dans la capitale, Dacca.
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