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Les echos
Publié le
3 janv. 2006
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Ventes aux enchères, délocalisations, trafic d'étiquettes, la guerre des quotas est relancée

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Les echos
Publié le
3 janv. 2006

Les limitations « négociées » par Bruxelles et Washington avec Pékin ont relancé la concurrence entre les exportateurs chinois de textile et d'habillement. Pour pouvoir conclure des contrats avec les importateurs américains ou européens, ceux-ci doivent, en effet, décrocher une fraction des nouveaux quotas disponibles.


Certains groupes chinois ont délocalisé une partie de leur production chez leurs voisins pour contourner le système des quotas d'exportations de textile vers les Etats-Unis. Du coup, ces pays voient leurs ventes monter en flèche.

70 % des volumes définis avec les Etats-Unis sont progressivement attribués en fonction des « parts de marché » passées des entreprises tandis que le solde fait l'objet d'enchères organisées par le ministère du Commerce. Le prix minimal pour les 28.000 sociétés intéressées par des « quotas américains » et les 21.000 candidates à des « quotas européens » s'inscrit dans une fourchette de 0,1 yuan à 1 yuan le kilo de tissu.

Cherchant à éviter ce coûteux système, beaucoup de groupes chinois ont opté pour une stratégie de contournement. Comme ils le faisaient déjà avant la levée officielle des quotas « historiques », il y a tout juste un an, ils ont délocalisé une partie de leur production de masse dans les pays voisins. L'usine, les capitaux, les profits, le patron, les réseaux sont chinois mais le produit n'est plus « made in China ».

L'un des principaux fabricants de tricots, le groupe Shenzhou International, vient ainsi d'ouvrir une usine de 3,8 millions de dollars au Cambodge pour continuer d'alimenter le marché américain. 1.000 ouvriers travailleront pour Shenzhou, qui en emploie 20.000 en Chine. « Toutes les catégories concernées par les quotas européens ont déjà été déplacées vers Macao », expliquait, il y a quelques semaines, Henry Tan, le directeur du groupe hongkongais Luen Thai. Fabricant de vêtements en Chine pour Polo et Adidas, lui-même envisage désormais de faire glisser une partie de sa production vers l'Asie du Sud-Est.

Quand ils ne délocalisent pas, certains groupes se livrent à un habile jeu d'étiquettes. En faisant assembler dans des ateliers de Hong Kong des parties de vêtements fabriquées en Chine, ils peuvent légalement apposer la mention « made in Hong Kong » sur leurs productions.

Ravi de l'ingéniosité de ces sociétés qui « profite aux autres pays en développement », le gouvernement chinois encourage le mouvement. Il chercherait même un accord global avec la Russie afin de profiter des quotas qu'elle n'utilise pas. Mais, prévient un diplomate européen en poste à Pékin, « il est impossible d'acheter les quotas d'un autre pays, seuls les accords entre entreprises sont autorisés ».

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