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10 avr. 2015
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Vêt’Affaires a connu « l’année la plus difficile depuis sa création »

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10 avr. 2015

L’enseigne d’habillement à bas prix affiche pour son exercice 2014 un chiffre d’affaires de 132,1 millions d’euros. Un retrait important par rapport aux 147,2 millions générés un an plus tôt. La marge brute s’inscrit elle en repli de 52,7 %.
 

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Pour la direction, les ventes ont été marquées « par la nécessaire réorganisation de l’offre et le déstockage des marques, au profit d’un retour volontariste aux fondamentaux de l’enseigne », explique-t-elle, « en ligne avec la demande du client : un prix très agressif, des basiques intemporels, un style populaire affirmé et des produits de qualité pour toute la famille. »
 
Et les chiffres du premier trimestre 2015 ne sont guère encourageants. Est ainsi attendue une chute de 15 % des ventes, et 13 % à périmètre comparable. Pour contrer cette tendance, la marque entend se recentrer rapidement sur son ADN (« prix, style, qualité ») et donner la priorité à la croissance du taux de marge brute. La direction se donne pour objectif une progression de 2 points sur l’année en cours, afin de ramener l’excédent brut d’exploitation à l’équilibre.

« 2014 aura été l’année la plus difficile qu’ait connue Vêt’Affaires depuis sa création », résume Rémy Lesguer, président du directoire. « Néanmoins, un certain nombre de décisions fondamentales et courageuses auront été prises dont on ne pourra mesurer les premiers effets qu’à partir du deuxième semestre 2015. Après leur effet négatif sur les résultats 2014 et le premier trimestre 2015, les chiffres d’affaires, de fréquentation et les marges devront nous montrer, sur la seconde partie de l’exercice, la justesse de notre analyse, garante de la pérennité de l’entreprise. »
 
Vêt’Affaires compte aujourd'hui un réseau de 134 magasins. L’enseigne s’est construite autour d’une offre textile à bas prix, quelque 80 % des vêtements vendus étant à ce jour proposés à moins de 5 euros. En 2013, l’entreprise a pris le pari de proposer des produits de marques, accueillant ainsi des produits Diesel, Nike, Adidas, Lee Cooper ou encore Hello Kitty. Mais la même année, le conseil de surveillance révoquait le directeur général, André Picard, face aux mauvais résultats.

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