Vivarte sait convaincre ses actionnaires prêteurs

C’est une sorte d’appel d’air que la plupart des prêteurs de Vivarte ont accordé au groupe de distribution spécialisée en aménageant une des deux conveniences décidées lors du closing qui avait conduit certains prêteurs à apporter au groupe 500 millions d’euros.

A l’époque, le sauvetage financier de Vivarte avait en effet prévu l'injection de 500 millions d'euros supplémentaires par les prêteurs, et « plus particulièrement » par un groupe de 11 fonds qui a garanti l'apport et est solidaire dans cet engagement.

La convenience portait sur le fait de tester la valeur de l’Ebitda sur 12 mois glissants avec une évaluation à 125 millions d’euros sur l’exercice 2014-15 et à 150 millions d’euros sur l’exercice 2015-16.

Le groupe avait déjà demandé en décembre 2014 un moratoire qui courait jusqu’à ce mois de février 2016. Il vient d’être prolongé vendredi dernier par un vote là aussi unanime et cette fois le moratoire court jusqu’en novembre prochain.

A cette période, sa méthode d’évaluation pourrait prendre d’autres formes comme par exemple le rapport Ebitda sur dettes.

La deuxième convenience portait elle sur le niveau de trésorerie de la société. L’objectif était de 200 millions d’euros. Le management aurait toujours fait mieux.

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