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27 janv. 2017
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LVMH : l'année du segment mode et maroquinerie en détail

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27 janv. 2017

En 2016, LVMH a cédé Donna Karan au groupe américain GIII et acquis une participation majoritaire dans le spécialiste allemand du voyage haut de gamme Rimowa. Des mouvements qui ont modifié son portefeuille de marques de sa catégorie mode et maroquinerie. Pour autant, Louis Vuitton, qui a lancé en 2016 sept fragrances en septembre, reste au coeur du segment. Fendi s'affiche aussi comme un pilier stable, la marque franchissant de nouveau le cap du milliard d'euros de chiffre d'affaires.

La catégorie mode et maroquinerie progresse de 3,3 % chez LVMH - Louis Vuitton


Sur le dernier exercice, le pôle, qui reste le plus puissant du groupe, a connu une croissance légèrement en deçà par rapport à la dynamique globale de LVMH. Au global, le géant du luxe a enregistré une croissance de 5 % par rapport à l'exercice précédent, atteignant les 37,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le segment mode et maroquinerie réalise pour sa part un chiffre d'affaires de 12,775 milliards d'euros, en hausse de 3,3 %.

Concernant l'année écoulée, le groupe glisse par exemple que Louis Vuitton a connu un début d'année calme avant d'accélérer fortement au second semestre. Bernard Arnault, PDG du groupe, a souligné dans la présentation annuelle la progression de Fendi et Loro Piana, qui a ouvert un flagship avenue Montaigne, à Paris. Céline affiche sa croissance dans la chaussure et le prêt-à-porter, et a ouvert une première boutique en Espagne, à Barcelone. Selon le groupe, Kenzo, Loewe et Berluti réalisent une croissance rentable. Marc Jacobs fait de son côté face à un repositionnement

Si l'équilibre entre ces marchés reste stable (la France pèse 8 % des ventes en 2016 contre 9 % un an plus tôt), la part du retail a en revanche bondi. Elle est passée de 60 % en 2015 à 64 % en 2016, la vente en gros représentant 35 % et les licences 1 %. Et ceci alors que le nombre de magasins a fondu de 553 à 508 magasins. Bernard Arnault souligne notamment que le ratio ventes par mètre carré s'est amélioré. Surtout, le pôle affiche une rentabilité renforcée. Sa marge opérationnelle est passée de 28,3 % à 30,3 %. Son bénéfice issu de ses opérations non récurrentes atteint 3,873 milliards.

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