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29 janv. 2018
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HappyChic : le cabinet Prosphères au chevet de Jules, Brice et Bizzbee

Publié le
29 janv. 2018

La méthode est éprouvée. Après avoir intégré l’organigramme d’une société, le cabinet Prosphères passe au scanner ses finances et son positionnement sur le marché, avant d’instaurer des groupes de travail et d’en tirer des conclusions à mettre en œuvre. Après Grain de Malice en 2016, puis Pimkie, qui a suivi ce traitement en fin d’année 2017 et s’achemine vers un plan de départs volontaires concernant 208 personnes, c’est au tour du groupe HappyChic (Jules, Brice, Bizzbee, La Gentle Factory) de passer au révélateur. Le point commun de toutes ces enseignes ? Etre abritées au sein de l’écosystème Fashion3, groupement d'entreprises mode de la famille Mulliez.


L'enseigne Jules, née en 2000, vise les hommes de 18 à 40 ans - Jules


Comme nous vous l’annoncions alors, Prosphères a pris la direction générale de Jules le 11 décembre dernier, mais c'est finalement sur la totalité du périmètre d’HappyChic que le cabinet oeuvre.

Le processus est de fait enclenché de façon plus avancée chez Brice, la chaîne masculine du groupe, lancée en 1985. « La restitution de l’IRM (état des lieux, ndlr) de l’enseigne par Prosphères a eu lieu les 17 et 18 janvier, mais nous, membres du comité d’entreprise du groupe, n’avons pas été informés, regrette Nadia Ferrante, déléguée syndicale FO du groupe HappyChic. On sent que cela ne va pas bien, que les chiffres ne sont pas au rendez-vous. Brice compterait environ 120 magasins non rentables en France ». Son parc tricolore totalise près de 220 points de vente.

Des groupes de travail réunissant salariés et direction ont été constitués, avec pour but d’identifier des leviers à actionner pour améliorer les performances de Brice, en termes de cible client, de produit, de périmètre du réseau de boutiques ou de logistique.  

Chez Jules, l’heure est à la mise en place de réunions d’information « sur la transformation » de l’enseigne de mode masculine, avant la formation des groupes de travail. « Concernant Jules, nous présenterons un état des lieux à la fin du mois de février », indique Michel Rességuier, directeur du cabinet Prosphères, déjà mandaté par le passé chez Tati ou Agatha. « Nous sommes plongés dans une phase d’analyse et de réflexion. »

Un travail identique est aussi prévu pour Bizzbee, l’enseigne mixte de mode jeune créée en 2005.

Une méthode de redressement participatif qui apparaît indispensable, selon le dirigeant : « Le monde du retail se réinvente, le client change et l'univers du textile doit s’adapter. Ce sujet n’est pas spécifique à ce groupe. Au contraire, Jean-Christophe Garbino, son patron, est lucide : il faut questionner les choix historiques et ne pas prendre un train de retard. Mais plutôt un coup d’avance ».

C’est davantage l’inquiétude qui étreint Nadia Ferrante : « On est en grande difficulté : les collections ont perdu leur identité, les prix sont moins compétitifs et les ouvertures de magasin sont en stand-by au sein d’HappyChic ». Le CE du groupe a d’autre part lancé une expertise sur comptes afin d’obtenir sa propre « cartographie » de la société.

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