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Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
21 mars 2018
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Wolford se reprend malgré des difficultés en grands magasins

Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
21 mars 2018

À l’annonce de ses résultats au cours des neuf premiers mois de l’année fiscale (jusqu’à janvier), Wolford s’est voulue optimiste, soulignant l’impact de son nouvel actionnaire majoritaire, Fosun, sur ses perspectives après des moments difficiles. Cependant, la principale interrogation concernait les résultats actuels et passés de la marque. Et les nouvelles sont plutôt bonnes : les pertes sont en train de se réduire, même si la griffe n’est pas encore complètement tirée d’affaire.


Wolford


Au cours des neuf premiers mois de l’année fiscale, le chiffre d’affaires est en augmentation de 1 %, à 119,36 millions d’euros. Hors effets de change, les ventes progressent même de 1,79 %. Cependant, le troisième trimestre (celui de Noël, essentiel pour les marques) subit l’impact du dollar américain et de la livre anglaise puisque le chiffre d’affaires perd 4,3 %, à 49,21 millions d’euros.

Durant ces neuf mois, les pertes sur la base de l’EBIT atteignent 1,36 million d’euros seulement, soit beaucoup mieux que les 4,14 millions d’euros de l’année précédente. Et les pertes nettes reculent aussi, passant de 5,08 millions d’euros à 2,57 millions d’euros.

La meilleure nouvelle, cependant, concerne les boutiques de la marque, dont le chiffre d’affaires est en hausse de 1,7 % sur neuf mois. Après plusieurs années difficiles, cette reprise est plus que bienvenue et les ventes ayant augmenté de 3,7 % à base comparable sont aussi encourageantes. Quant au site Internet de la firme, il caracole en tête avec 20 % de croissance.

En revanche, les ventes en gros chutent de 2,7 % après correction des effets de change. Les grands magasins sont au cœur du problème. Selon Wolford, les changements au sein des grands magasins ont pour conséquence le déplacement des collants et bas des surfaces très fréquentées proches des entrées à des étages plus hauts qui ont moins de trafic. Dans ce contexte, se concentrer sur ses boutiques propres pourrait sembler une solution, mais la nature même de l’activité empêche la marque de se débarrasser purement et simplement des grands magasins.

Lorsque l’on observe les résultats par région, les résultats sont mitigés. Certains marchés de l’Europe de l’Ouest et de l’Est sont performants grâce aux bons résultats des boutiques de la marque, mais d’autres ne peuvent pas en dire autant. Le chiffre d’affaires a chuté de 1,7 % aux États-Unis, de 8,7 % au Royaume-Uni, de 3 % en France, de 2,2 % en Allemagne et de 6,7 % en Suisse. Dans ces pays, les résultats des boutiques de la marque n’ont pas pu compenser le déclin des ventes en gros.

Concernant les différentes catégories de produits, les résultats sont là aussi mitigés avec la lingerie et le prêt-à-porter en hausse de 4,5 % et 1,2 % respectivement, tandis que les collants chutent de 3,9 % et les accessoires de 18,3 % en raison d’un catalogue de produits réduit.

La société affirme avoir réussi à réduire ses stocks au cours des trois premiers trimestres, alors que l’année passée avait été marquée par des erreurs de planification des ventes. Les coûts, dont les charges salariales, ont aussi été réduits. Mais des frais légaux et de consulting exceptionnels ont ajouté 1,57 million d’euros aux dépenses de l’entreprise.

Voici le passé ; maintenant, qu’attendre du futur ? La marque se voulait optimiste vendredi, mais a cependant déclaré qu’elle s’attendait à un chiffre d’affaires plus bas que ce qu’elle avait initialement prévu pour le reste de l’année en raison de l’impact des taux de change. Elle affichera toujours des pertes cette année, mais prévoit un retour à un résultat opérationnel positif sur l’année fiscale 2018/2019, même si les bénéfices nets n’en seront pas immédiatement impactés.

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