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27 févr. 2023
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"Escroquerie en bande organisée" chez Go Sport: le parquet de Paris reprend l'enquête

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AFP
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27 févr. 2023

Lyon, 27 fév 2023 (AFP) - Le parquet de Paris s'est saisi d'une enquête pour "escroquerie en bande organisée" au sein de l'entreprise Go Sport, ouvrant la voie à un élargissement des investigations à l'ensemble des sociétés de l'homme d'affaires Michel Ohayon, actuellement en pleine tourmente.

L'enquête, initialement ouverte pour "abus de bien social" par le parquet de Grenoble, sera désormais menée sous l'égide de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), a indiqué le procureur adjoint du parquet isérois François Touret de Coucy à la presse, confirmant une information du quotidien Le Monde.



L'intérieur d'un magasin Go Sport - DR


Les infractions recherchées ont été étendues par le parquet de Paris à "l'escroquerie en bande organisée, le blanchiment habituel, la banqueroute et l'abus de bien social", a également précisé le magistrat. Selon Le Monde, l'enquête pourra ainsi être élargie à l'ensemble des sociétés de la Financière immobilière bordelaise (FIB), fonds d'investissement de l'homme d'affaires Michel Ohayon et sa branche distribution HPB (Hermione, People & Brands), maison mère de Go Sport.

"La compétence nationale de la Junalco lui permet d'étendre les investigations, selon la stratégie d'enquête qui sera fixée par le parquet de Paris", a confirmé M. Touret de Coucy. Le parquet de Paris a confirmé à l'AFP que la Junalco était saisie, sans plus de précisions, notamment sur le périmètre des investigations.

Le parquet de Grenoble avait annoncé en janvier avoir ouvert trois mois plus tôt une enquête préliminaire pour "abus de bien social", après que les commissaires aux comptes de Go Sport eurent transmis à la justice "plusieurs révélations de faits délictueux" au sein du groupe.

- "Ponctions" suspectes -



Libération, citant à l'époque des sources proches du dossier, avait affirmé que les enquêteurs s'intéressaient à deux "ponctions" suspectes sur la trésorerie de Go Sport, totalisant plus de 50 millions d'euros, alors que la chaîne de magasins de sport avait bénéficié de deux prêts garantis par l'Etat, d'un montant de 55 millions d'euros, pour l'aider à surmonter ses difficultés au moment de la crise sanitaire.

La première, de près de 18 millions d'euros, aurait servi à payer les salaires de l'entreprise de prêt-à-porter Camaïeu - qui appartenait également à HPB - juste avant sa liquidation début décembre.

La deuxième, de 36 millions d'euros, aurait été utilisée pour financer l'achat du réseau de 21 magasins de vêtements Gap, racheté pour un euro par HPB, pour les intégrer à Go Sport. HPB a annoncé le 12 janvier "l'acquisition de GAP France par Go Sport" pour un montant de 38 millions.

Go Sport, fondé en 1978 et basé à Sassenage, en banlieue de Grenoble, a été racheté par HPB fin 2021 pour un euro symbolique à la maison-mère du groupe de distribution alimentaire Casino, la société Rallye, elle-même lourdement endettée.

Michel Ohayon s'est fait connaître ces dernières années en reprenant d'autres enseignes de la distribution, souvent à bas prix ou devant les tribunaux: Go Sport, Camaïeu mais aussi certains magasins Galeries Lafayette, La Grande Récré, Gap France ou encore Café Légal.

Plusieurs sociétés du groupe de l'homme d'affaires bordelais se trouvent aujourd'hui en difficulté, dans la foulée de la liquidation brutale de l'enseigne Camaïeu en septembre. La FIB, holding de tête de Michel Ohayon, s'est déclarée en cessation de paiements le 7 février et une semaine plus tard, le tribunal de commerce de Bordeaux l'a placée en redressement judiciaire.

Également, le groupe Go Sport et la SAS Go sport France ont été placés en redressement judiciaire ces dernières semaines et Gap France pourrait subir le même sort mercredi devant le tribunal de commerce de Grenoble.

Par ailleurs, le tribunal de commerce de Bordeaux a placé la semaine dernière les vingt-six enseignes Galeries Lafayette détenues par Michel Ohayon en procédure de sauvegarde, tout en prononçant une salve de redressements judiciaires pour d'autres sociétés de l'homme d'affaires.

Par Alexandre GROSBOIS

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