Une hausse de 1% de son chiffre d’affaires porté à 219 millions d’euros et une réduction des coûts de 6% (due entre autres à une baisse des effectifs) auront permis au groupe italien (Alberta Ferretti, Pollini, Moschino, licence Jean Paul Gaultier) de redresser ses résultats. Il a enregistré en 2010 une perte avant intérêts et impôts de 13 millions contre une perte de 27 millions en 2009.

Alberta Ferretti, campagne printemps-été 2011

Le groupe partait de loin. En effet en 2009, il accusait un résultat opérationnel en négatif à plus de 27 millions d'euros contre un bénéfice de plus de 21 millions un an auparavant. A l’origine, des ventes en chute sur tous les marchés, portant l’ensemble a enregistré une baisse de 26 % à 217 millions d’euros. Cette année, la hausse du chiffre d’affaires est principalement due à l’augmentation des ventes prêt-à-porter qui ont enregistré une augmentation de 1,5% à 180,8 millions d’euros.

Géographiquement, l’Italie, qui représente 42,5% des ventes mondiales à 93 millions d’euros a connu un rebond de 3,8%. Mais c’est surtout du côté du Japon où le groupe a ouvert une filiale en 2009 qu’est venu la plus forte hausse (+26,6%) à 19 millions d’euros. Les États-Unis ont également grimpé de 9% à 19,5 millions tandis que l’Europe (hors Italie et Russie) a baissé de 3,6% à 47 millions d’euros. La Russie pour sa part a chuté de 6,4% à 13,5 millions d’euros.

Aeffe, qui dispose à fin 2010 de 87 boutiques en propre et de 158 franchises dans le monde annonce un début 2011 dans la lignée de 2010. « La rationalisation de notre organisation, des ventes en hausse de 12% pour le printemps-été 2011, les bonnes commandes que nous sommes en train de collecter avec l’automne-hiver 2011/2012 ainsi que les premières bonnes impressions enregistrées en boutique sur les premiers mois de 2011, tout cela représente une solide base pour faire évoluer notre activité », a déclaré Massimo Ferretti CEO de Aeffe.