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21 mars 2013
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Affaire Bettencourt: Sarkozy confronté à un ou plusieurs membres du personnel

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AFP
Publié le
21 mars 2013

BORDEAUX, 21 mars 2013 (AFP) - Une confrontation entre l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, et au moins un ancien membre du personnel de Liliane Bettencourt, s'est déroulée jeudi à Bordeaux dans la plus grande discrétion, pour vérifier si l'ancien chef de l'Etat s'était rendu une ou plusieurs fois chez la milliardaire pendant sa campagne en 2007, et s'il l'a vue.

Nicolas Sarkozy. Photo: AFP


L'ancien président a été notamment confronté à l'ex-majordome des Bettencourt, Pascal Bonnefoy, dont l'arrivée au Palais de Justice, à la mi-journée, a été rapportée par un témoin. Mais personne n'a vu entrer l'ancien président ou d'autres membres du personnel.

L'audition de Nicolas Sarkozy seul, après une confrontation qui a duré plusieurs heures, semblait se poursuivre peu après 21h00 devant le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, dans une pièce différente, selon une source proche du dossier.

Aucune information n'était disponible sur le contenu du débat devant le juge. Nicolas Sarkozy, convoqué par Jean-Michel Gentil dans le cadre du dossier sur les abus de faiblesse dont aurait été victime Mme Bettencourt depuis septembre 2006, date à laquelle les experts font remonter le début de l'affaiblissement mental de la milliardaire, avait été placé sous le statut de témoin assisté par le juge le 22 novembre 2012, à l'issue d'une première audition qui avait duré une douzaine d'heures.

Après l'incroyable attente des journalistes tous les jours pendant trois semaines sur le trottoir du Palais de Justice avant cette date et la cohue de cette journée-là, "le juge avait toujours dit qu'en cas de nouvelle audition personne n'en saurait rien", rappelait malicieusement jeudi un connaisseur du dossier.

Nicolas Sarkozy a toujours affirmé s'être rendu au domicile des Bettencourt une seule fois pendant sa campagne présidentielle de 2007, pour y rencontrer brièvement André Bettencourt, le mari de l'héritière de l'Oréal, décédé en novembre de la même année.

L'ancien ministre lui avait adressé une lettre de félicitations après son élection à la tête de l'UMP, et, selon ses dires, M. Sarkozy voulait le remercier ce 24 février 2007. "Cette lettre est très illustrative des rapports que j'avais avec André Bettencourt... Il était logique que je passe le remercier (...) Je n'y suis allé qu'une fois...", avait-il déclaré.

Le juge a depuis multiplié les auditions avec le personnel de la milliardaire, jusqu'à fin février de cette année, car certains ont déclaré avoir vu M. Sarkozy au moins deux fois pendant cette période, et certains assurent qu'il avait rencontré Mme Bettencourt à ces occasions.

Selon l'ancienne femme de chambre Dominique Gaspard, Mme Bettencourt était même "toute contente de l'avoir vu", a indiqué en janvier Libération.

Un chauffeur, rapportant les paroles d'une gouvernante décédée, avait même assuré que celle-ci lui avait "dit textuellement qu'il était venu demander de l'argent, des sous, à monsieur et madame".

Mais pour embarrassants que ces témoignages puissent paraître et même s'il avait parlé d'argent pendant ces visites, cela ne constituerait pas forcément pour l'ancien président "des indices graves et concordants", au sens du code pénal, démontrant qu'il aurait commis un "abus de faiblesse" aux dépens de Mme Bettencourt, relevait un analyste du dossier jeudi.

D'ailleurs, la présence de M. Bettencourt auprès de sa femme pourrait rendre difficile de poursuivre l'ancien président pour abus de faiblesse. Il pourrait au pire y avoir eu financement illicite de parti politique, mais les faits sont trop anciens et seraient prescrits.

Ce nouveau rendez-vous judiciaire ne devait donc pas nécessairement déboucher sur une mise en examen de l'ex-président. Mais le juge aura montré qu'il menait les investigations jusqu'au bout, terminant en fanfare une instruction dont le dossier avait été transmis en novembre 2010 du parquet de Nanterre à celui de Bordeaux.

La clôture définitive du dossier par le magistrat, qui a déjà demandé plusieurs fois sa mutation dans d'autres tribunaux, est attendue incessamment.

Une quinzaine de personnes ont été mises en examen par le juge Gentil et ses deux collègues depuis deux ans et demi. Parmi elles, l'ancien ministre et trésorier de campagne de M. Sarkozy, Eric Woerth, et l'artiste François-Marie Banier, dont l'amitié avec Mme Bettencourt, qui le couvrait de cadeaux, est à l'origine de toute cette affaire.
Par Odile DUPERRY

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