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Alain Némarq, PDG du joaillier Mauboussin, veut en devenir le propriétaire

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20 mars 2019

Paris, 20 mars 2019 (AFP) - Le PDG du joaillier Mauboussin, Alain Némarq, qui détient 15 % du capital, a annoncé mercredi à l'AFP être entré en négociations exclusives avec la holding contrôlant la maison pour devenir actionnaire majoritaire.


Alain Némarq - AFP/Stéphane de Sakutin


Mauboussin, société familiale fondée en 1827, avait été acquise par l'entrepreneur suisse Dominique Frémont en 2002, année où Alain Némarq en a pris les commandes. Ce dernier, âgé de 66 ans, détient actuellement 15,7 % du capital du joaillier, contre 84,3 % pour Dominique Frémont via sa holding DPF.

Dans un communiqué mercredi, « Alain Némarq, président de Mauboussin, annonce être entré en négociations exclusives avec la société DPF Holding, propriétaire de Mauboussin, afin de réaliser l'acquisition de la majorité du capital de Mauboussin ».

Aucun détail n'est dévoilé concernant le montant de l'opération ou ses modalités.

Depuis 2002, Alain Némarq a restructuré et relancé la maison, qui revendique 75 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 2018, et compte une soixantaine de magasins et « corners » en France.

A son arrivée, le dirigeant n'avait pas hésité à casser les codes de la profession en faisant du Mauboussin le premier joaillier à afficher le prix de ses bijoux sur ses campagnes publicitaires, et à en tapisser les couloirs du métro.

Quelque 60 000 pièces de joaillerie sont vendues chaque année - les bagues étant proposées à partir de 395 euros pour le modèle « Capsule d'émotions » - pour un peu moins de 25 000 pièces d'horlogerie. Une ligne de haute joaillerie a également été lancée en 2017.

Il y a quatre ans, la maison a entamé un processus de relocalisation en France et en Europe, alors que 30 % de sa production était alors réalisée en Chine, 25 % en Inde et 20 % en Thaïlande. « J'ai rapatrié 98 % de la fabrication joaillière en Europe, et plus de 70 % en France. C'était une volonté politique, alors que certains concurrents délocalisent. Je voulais améliorer le service, diminuer mes coûts logistiques et bénéficier d'un temps de production plus court », avait indiqué en octobre 2018 Alain Némarq à l'AFP.

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