Un contrôle des services d’immigration dans une usine d’American Apparel à Los Angeles va entrainer le renvoi prochain de 1 500 travailleurs sans-papiers.

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Alors qu’elle vient de voir l’une de ses campagnes jugée trop provocante interdite au Royaume-Uni, la marque American Apparel reçoit un nouveau coup dur après une chute des ventes qui est passée sous le cap des - 20% au mois d’août. L’affaire est révélée deux mois après que l’entreprise a été contrôlée par les services gouvernementaux qui auraient recensé 1 600 employés dont les certificats d’immigration font défaut, quand ils n’ont pas été falsifiés.

Selon l’avocat de la marque, pas moins de 1 500 membres du personnel devraient être licenciés dès le mois prochain. Une décision prise afin d’éviter tout recours légal de la part de l’Etat. Toujours est-il que cette brutale réduction d’effectif devrait avoir un impact important sur l’activité de l’entreprise, qui n’a pas manqué de rappeler qu’elle doit son succès au travail des personnes dont elle doit aujourd’hui se séparer.

L’agence Associated Press rapporte d’ailleurs que le fondateur de la société, Dov Charney, aurait d’ores et déjà fait parvenir une lettre à tous ses employés. « Beaucoup d’entre vous ont été à mes côtés depuis tant d’années, et je ne peux que pleurer en pensant que tant de personnes vont quitter la société », y explique ce dernier. « C’est ma conviction que les immigrant apportent la prospérité à toute économie ». Toujours est-il que, souvent taclée outre-Atlantique pour ses visuels provocants, la marque risque de devoir prochainement retravailler son image.