Alors que la marque semblait repartie sur de bons rails, voilà que ceux qui l’avaient renflouée en avril s’apprêteraient à claquer la porte. Le groupe d’investisseurs canadiens emmené par Michael Serruya, cofondateur de Cool Brands, avait investi 14,9 millions de dollars dans l’entreprise. Selon la presse américaine, il chercherait désormais à céder au plus vite quelque 43,2 millions d’actions.

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L’arrivée de ces nouveaux investisseurs devait être un nouveau départ pour l’entreprise, qui par deux fois s’est vu menacée d’être exclue des cotations américaines pour non présentation de ses résultats. Il s’est au final avéré que les ventes ont en 2010 reculé à 364 millions d’euros, contre 381 millions l’année précédente. Depuis un an, l’entreprise a en outre vu son réseau passer de 280 à 256 magasins.

Et l’image économique de l’entreprise n’est pas la seule à avoir connu des problèmes. Le fondateur Dov Charney a ainsi été accusé de viol par l’une de ses employées en début d’année. Quelques mois plus tôt, l’entreprise avait dû licencier 1 500 employés d’une de ses usines, ces derniers s’étant avérés, lors d’un contrôle, être des travailleurs clandestins.