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5 avr. 2012
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American Apparel encore épinglé pour une publicité

Publié le
5 avr. 2012

En 2009, une campagne de la marque avait été interdite outre-Manche car présentant une très jeune femme dénudée. L’histoire semble se répéter alors qu’une campagne vient d’être épinglée par l’Advertising Standards Authority.


American Apparel

Publiée en octobre dernier dans un magazine gratuit, une série de visuels présente ainsi des jeunes femmes très partiellement vêtues. Des plaintes n’ont pas tardé à fuser, qualifiant ces images de pornographiques. Il faut dire qu’American Apparel a depuis longtemps fait de la provocation l’un de ses principaux ressorts promotionnels.
Sur son site, la marque propose ainsi nombre d’archives photos non-classées par saisons ou par produits, mais par le nom des modèles. Et ces derniers se trouvent régulièrement dans des postures n’étant pas sans évoquer l’univers de la photo de charme.

Aux plaintes formulées, la marque répond que les clichés attaqués sont similaires à ceux partagées entre amis sur les réseaux sociaux. La marque oublie cependant que, sur Facebook, les images de personnes dénudées sont censurées, jusque dans des cas très étonnants. Une campagne avait déjà été censurée par l’autorité britannique en 2009. Celle-ci présentait une jeune femme revêtant un hoodie ouvert sur une poitrine nue. Le modèle, bien que majeur, avait été jugé trop jeune d’apparence pour une image publicitaire dénudée.


Archives American Apparel

Cette affaire intervient un an après les accusations de viol proférées à l’encontre du PDG d’American Apparel, Dov Charney, par une ex-employée. Par le passé, des accusations de harcèlement sexuel avaient déjà été proférées et, si ces affaires n’aboutissent pas à des condamnations, elles n’aident pas la marque à sortir de ses difficultés financières.

En 2010 et 2011, l’entreprise s’est vue menacée d’être expulsée des cotations américaines, faute d’avoir présenté ses résultats en temps voulu. Et les investisseurs canadiens venus sauver l’entreprise en 2011 n’auront tenu que quelques mois avant de jeter l’éponge. La marque est néanmoins parvenue à doper ses ventes de 3% l’an passé à 547 millions de dollars, donnant le premier signe d’un possible retour prochain à la normale.

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