André renoue avec sa ligne premium nommée Studio

Auteur :

Marion Deslandes

Publié le
23 mai 2022

C'est un retour aux sources pour André. L'enseigne de chaussures, reprise en 2020 par François Feijoo (qui fut son dirigeant durant l'ère Vivarte de 2005 à 2013), relance sa ligne premium baptisée Studio, qui avait fait ses beaux jours dans les années 2000 avant d'être stoppée en 2014. Une mini-collection au positionnement plus haut de gamme, qui doit lui permettre de montrer sa créativité.

Pour le printemps-été, André Studio dévoile une gamme de neuf modèles aux lignes travaillées, déclinés dans des teintes acidulées et irisées (turquoise, orange, fuschia…). Mules à talons et sandales à multiples brides ou à bout carré sont de la partie. Les prix de ces produits en cuir, tous fabriqués en Europe, oscillent entre 89 et 99 euros.

"Les quantités sont restreintes afin de créer un phénomène de rareté et d'exclusivité pour nos clients", exprime la marque dans un communiqué. De fait, ces articles sont distribués en ligne et dans une sélection de magasins du réseau, à Paris et dans quelques grandes villes de province.

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Avec ce projet, l'objectif d'André est "de mettre la couleur et l'élégance à l'honneur, de faire rêver, et d'inciter les jeunes femmes à revenir dans nos magasins. Après la période de pandémie, les consommatrices ont à nouveau envie de s'apprêter, d'être audacieuses", décrit Nancy Neyts (ex-Mellow Yellow, Texto), arrivée fin 2021 pour prendre la direction des achats et du style d'André, via une transition en douceur dans le cadre du départ à venir de Valérie Mestivier, qui travaille depuis plus de vingt ans au sein de l'entreprise.
 
André, qui s'appuie sur un parc de 80 points de vente (dont 55 succursales et 12 affiliés au moment de la reprise il y a deux ans), a rapproché son sourcing ces deux dernières années et prépare un nouveau concept magasin.
 
La marque est née en 1896 et a contribué à faire émerger le groupe André, mastodonte de la mode devenu Vivarte en 2001. En 2018, elle est cédée au groupe Spartoo, où elle passe deux années délicates avant son placement en redressement judiciaire en 2020.