André s'inscrit dans la rue avec sa nouvelle campagne

André fait marcher ses clients et leurs souliers sur un fil. Le chausseur du groupe Vivarte fait cette année sa mue sur le plan de l'image et du positionnement (à lire dans FashionMag Premium). C'est donc sur un nouveau terrain plus populaire qu'il ancre sa communication. Les visuels de la campagne lancée pour ce mois de novembre montre des grands adultes jouant aux funambules sur une ligne tracée au sol. Un jeu qu'André va prolonger dans la vie réelle.

Ainsi, à Paris, le chausseur investit plusieurs stations de métro pendant le mois, et du mur d'affichage sortira la ligne blanche, sur le quai, dans les escaliers, jusque dans la rue pour amener le badaud jusqu'à sa boutique la plus proche. Le même principe de fil conducteur s'appliquera également aux panneaux d'affichage dans la rue, ainsi qu'aux vitrines et entrées de magasins. Pour l'enseigne, il s'agit de "remettre de la connivence, de la joie de vivre" dans sa communication, selon les mots de Lionel Giraud, son directeur général.

Et pour aller encore plus loin, André va également créer des animations dans quatre villes françaises que sont Montpellier, Lille, Bordeaux et Paris. Cette fois, la ligne et le funambulisme trouveront leur prolongement dans le "slackline", ce sport urbain importé de Californie. Le principe : fixer des lignes sur lesquelles marcher à quelques dizaines de centimètres du sol dans les jardins ou espaces publics. Une pratique à laquelle André initiera les citadins le temps d'un week-end, en échange d'un bon de réduction pour les plus habiles avec leurs pieds.

Une campagne protéiforme donc, plus mixte et moins dans la séduction que les précédentes. André souhaite en effet renforcer son statut de marque fédératrice et populaire : "nous sommes une marque qui colle aux évolutions de la France, à la rue, pas une marque d'égérie et de mannequin", affirme ainsi Lionel Giraud.

André s'inscrit dans la rue avec sa nouvelle campagne

Voir aussi