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AFP
Publié le
24 juin 2016
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Andrea Crews : streetwear, unisexe et "upcycling"

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AFP
Publié le
24 juin 2016

Du streetwear, des silhouettes unisexes et un esprit recyclage : la marque Andrea Crews, qui a présenté jeudi une collection sur le thème du travail au deuxième jour des défilés masculins à Paris, incarne plusieurs tendances majeures de la mode actuelle.


Andrea Crews - printemps-été 2017 - M.ALEXANDRE / AFP


Ce label, qui collabore par ailleurs en ce moment avec Damart, dont il est chargé de rajeunir l'image, est né en 2002 d'une performance collective au Palais de Tokyo où étaient installés un tas de vêtements du Secours Populaire et des ateliers ouverts pour les transformer.

Diplômée des Beaux-Arts de Bordeaux, Maroussia Rebecq avait initié ce projet mêlant art et mode autour de l'« upcycling » - recycler des vêtements ou matières usagés pour en faire des pièces de créateur -, dans une démarche militante.

« C'était aussi lié à l'époque où j'étais étudiante, sans thunes. L'idée c'était de trouver comment adapter nos désirs et notre consommation à notre mode de vie », raconte la directrice artistique de la marque, à la tête d'une équipe d'une dizaine de personnes. Et puis « c'était lié à ma rébellion d'ado, je pouvais par le vêtement me transformer en ce que je voulais être ».

Mais pour cette marque à l'univers coloré, préoccupations écologiques doivent rimer avec créativité : « On ne s'est pas du tout inscrit dans un courant de mode éthique, genre on doit être "bab", habillé en marron ». Et pas question d'être extrémiste : « Les gens peuvent s'acheter une pièce vintage, une pièce faite à la main, mais vont aussi chez H&M, le monde est comme ça ! »

Si la marque défile dans le cadre de la Fashion Week masculine, ses collections s'adressent autant aux femmes qu'aux hommes, comme en témoigne le casting mixte qui a défilé jeudi. Sa mode est unisexe, comme l'illustre son nom, Andrea. Et repose sur un collectif de stylistes : le « crew », l'équipe.

Aujourd'hui, l'« upcycling » (des pièces uniques) représente entre 10 et 20 % de la collection, la majeure partie étant des pièces de prêt-à-porter, produites en série. Mais cet esprit de recyclage marque le vestiaire, qui pour le printemps-été 2017 fait une large place au denim. Le jean se porte décoloré, il est savamment déchiré, s'associe à un jogging pour un pantalon bi-matière, joue les trompe-l'oeil.

Le défilé, qui a lieu le jour d'une nouvelle manifestation contre la loi travail, se tient à la maison des Métallos à Paris. Des sweats sont frappés du mot « work », une casquette proclame « en grève », les mannequins portent des vestes façon bleu de travail, des tabliers, des combinaisons orange, des jupes en bâche de protection.

L'inspiration n'est pas directement liée à la loi travail, précise toutefois Maroussia Rebecq, mais plus « une référence aux ouvriers, à la lutte des classes en général, à quelque chose de plus historique ».

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