Le salon virtuel permanent Qerros, lancé en mars 2011 sur le marché de la lingerie, s’était déjà étendu vers le street. Il s’est diversifié depuis dans l’enfant il y a à peine six mois et devrait lancer un Qerros chaussures d’ici fin juin. A l’étude également, l’internationalisation du site pour la fin de l’année avec une présence dans quatre ou cinq pays européens: l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre.

Jours après Lunes est présent sur PlaytimebyQerros

Qerros, pour développer son secteur enfant, a aussi passé un accord avec le salon spécialisé Playtime pour gérer PlaytimebyQerros, un salon virtuel émanation du salon physique qui présente sur le Web des showrooms des marques exposantes au Playtime. "Une manière pour Playtime d’être présent toute l’année", souligne le fondateur de Qerros, Pierre Loustaunau. Une démarche que celui-ci aimerait pratiquer avec d’autres salons d’habillement et d’accessoires.

Pour soutenir ce développement, un partenaire devrait entrer au capital, là aussi d’ici fin juin, "un ancien dirigeant d’une entreprise de l’internet qui pourrait prendre entre 10 et 15%", souligne Pierre Loustaunau.

Qerros s’est positionné en fait sur deux créneaux dès sa naissance: le site est une plateforme d’échanges entre les détaillants, mais aussi un salon virtuel pour les marques. Aujourd’hui, le secteur lingerie compte une cinquantaine de showrooms de marques. Celles-ci utilisent Qerros à leur convenance sous forme de simple showroom de présentation ou comme site de commandes. Pour accéder au site, il faut s’inscrire. Aujourd’hui, ils sont plus de 1000 détaillants en lingerie à être membres.

Aux dires mêmes de Pierre Loustaunau, c’est l'activité salon qui fonctionne le mieux. Bien plus en tout cas que la bourse d’échanges "qui a du mal à entrer dans les mœurs des détaillants".