8 887
Fashion Jobs
INTERSPORT
Receptionnaire H/F
CDI · BIDART
CHRISTIAN DIOR
Responsable Production - Vermont (F/H)
CDI · PARIS
MAISONS DU MONDE
Business Developer Idf et Grands Comptes
CDI · PARIS
DECATHLON
Product Marketing Manager - Shopping App (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Cybersecurity Engineer / Customer Experience
CDI · PARIS
VEJA
Employee Experience Coordinator
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Ressources Humaines - la Cate (H/F)
CDI · NONTRON
GROUPE BEAUMANOIR
Gestionnaire d'Applications/si (H/F)
CDI · SAINT-MALO
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Chef de Produit H/F
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Responsable Approvisionnements Retail & Digital F/H
CDI · PARIS
EDEN PARK
Attaché Commercial Multimarques Ildf/Nord/Grand Est(H/F)
CDI · PARIS
GROUPE PRINTEMPS
Acheteur Mode Street H/F
CDI · PARIS
VILA FRANCE
Responsable Produit - Vila France
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Opérateur/Opératrice Logistique Polyvalent.e (H/F)
CDI · SAINT-WITZ
SHOWROOM GROUP
Chef de Projet Outils Logistiques - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Responsable d'Exploitation Logistique - H/F
CDI · SAINT-WITZ
LE TANNEUR & CIE
Chargé(e) Marketplaces (H/F) en CDI
CDI · PARIS
L'ATELIER CUIR - ATC
Chargé(e) de Production
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable Ressources Humaines F/H
CDI · SAINTE-EULALIE
HAYS FRANCE
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable du Contrôle de Gestion – Pôle Revenus d’Exploitation & Marges H/F
CDI · LONGJUMEAU
INTERSPORT
Commercial Clubs et Collectivités (Dép : 89-58-71)
CDI · LUNÉVILLE
Publicités
Par
AFP
Publié le
27 juin 2013
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Après Rana Plaza, l'OCDE se penche sur la responsabilité des entreprises

Par
AFP
Publié le
27 juin 2013

PARIS, 27 juin 2013 (AFP) - Deux mois après le drame du Rana Plaza au Bangladesh, les pays riches, réunis mercredi et jeudi à Paris lors d'un premier forum de l'OCDE sur "la conduite responsable des entreprises", ont affiché l'espoir que cette tragédie industrielle marque un tournant dans les pratiques des multinationales. Le 24 avril, l'effondrement de cet immeuble de la région de Dacca, qui abritait des ateliers de confection, avait provoqué la mort de 1.127 personnes. Depuis, de grandes marques occidentales d'habillement ont signé un accord mondial visant à renforcer la sécurité dans l'industrie textile au Bangladesh.

Sur les ruines du Rana Plaza. Photo: AFP.


Ministres, patrons d'entreprises, experts et syndicalistes ont partagé au siège de l'Organisation de coopération et de développement économiques leurs expériences sur toute la chaîne allant de l'atelier ou la mine dans les pays pauvres jusqu'aux boutiques et grandes surfaces des pays riches. "Nous n'avons pas fait assez. Nous ne pouvons permettre que de telles tragédies se répètent", a déclaré le secrétaire général du club des pays riches, José Angel Gurria.

"C'est vrai qu'il y aura un avant et un après Rana Plaza dans le commerce international", a renchéri la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, après avoir rapporté avec une visible émotion un témoignage sur "des enfants aux membres sectionnés qui ne pourront plus jamais travailler". La ministre a appelé à intégrer dans les futurs accords internationaux sur le commerce des exigences sociales et environnementales et rappelé la récente initiative de la Commission européenne de créer une directive imposant "un reporting extra financier aux entreprises". Elle a aussi cité la décision de l'Organisation internationale de normalisation d'établir une nouvelle norme "ISO" sur "les achats responsables" pour certifier les entreprises appliquant les principes directeurs de l'OCDE.

Dès 1976, l'OCDE avait émis de tels principes à l'attention des entreprises multinationales. Les 34 pays membres y adhèrent plus une dizaine d'autres. Amendées une cinquième fois en 2011, ces règles concernent les droits de l'homme, l'emploi et les relations industrielles, l'environnement, la lutte contre la corruption, les intérêts des consommateurs, la fiscalité, les transferts de technologies. "Bien que n'ayant qu'un caractère volontaire", elles "ont une bonne chance de faire la différence sur le terrain", a assuré devant la nombreuse assistance la ministre des Affaires étrangères du Bangladesh Dipu Moni.

Responsabilité des acheteurs

Deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d'une main-d’œuvre abondante, son pays a engagé depuis le drame "une course contre la montre", a expliqué la ministre bangladaise dans un entretien à l'AFP. Fermeture d'une vingtaine d'usines, recrutement de 200 inspecteurs dans les six mois contre une trentaine au total avant l'accident, création d'un Conseil des salaires, entre autres.

"Les acheteurs ont aussi une énorme responsabilité", a-t-elle poursuivi: "ils parlent de respect de normes mais, quand ils vont au Bangladesh ou dans des pays comme le nôtre, ils font leur marché et passent commande auprès de ceux qui leur offrent le prix le plus bas". Auparavant dans son discours, elle avait utilisé le terme d'"exploitation".

Le secrétaire général du géant français de la distribution Carrefour, Jérôme Bédier, voit dans l'accord sur la sécurité dans l'industrie textile du Bangladesh "un changement complet", une "première initiative au plan mondial qui permet d'associer syndicats, associations, partenaires économiques en liaison directe avec le gouvernement" et ne laisse plus chacun seul face aux problèmes. "Ce qu'il faut avoir comme objectif c'est que le social n'est pas un lieu de compétition", a-t-il affirmé.

"Il est fou que nous ayons cette discussion en 2013!", s'était insurgée plus tôt Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération internationale des syndicats. "Il n'est plus possible qu'un PDG dise +je ne sais pas à quoi ressemble ma chaîne d'approvisionnement, je ne savais pas+".

Par Ursula HYZY

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.