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Arabie : le mufti s'oppose à l'emploi de femmes dans les magasins de lingerie

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2 janv. 2009


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RYAD, 24 déc 2008 (AFP) - Le mufti d'Arabie saoudite, cheikh Abel Aziz Al-Cheikh, s'est dit opposé à l'emploi des femmes dans les magasins de lingerie, adoptant un avis contraire à celui du ministère du Travail sur cette question, très controversée dans le royaume, selon la presse locale.

"Les femmes relèvent de notre responsabilité et nous ne devons pas les impliquer dans ce qui n'est pas adapté à leur nature", a affirmé le mufti en réponse à une question sur l'emploi des femmes comme vendeuses de lingerie.

Le chef de la police religieuse en Arabie saoudite s'était montré plus conciliant, en se prononçant pour le principe de l'emploi de vendeuses de lingerie.

Les milieux religieux se sont opposés à l'emploi de vendeuses dans les magasins où l'on autorise l'entrée des hommes, ce qui constitue pour eux une violation de la séparation des sexes. Cette interdiction ne s'applique cependant pas aux vendeurs hommes et aux clientes femmes.

Les Saoudiennes achètent leur lingerie à des vendeurs hommes, mais se plaignent depuis des années de cette situation.

En 2006, le ministère du Travail, qui cherche à créer des emplois pour les Saoudiennes, avait appelé les magasins de lingerie féminine à engager des vendeuses.

Pays ultra conservateur où les autorités religieuses exercent une influence considérable, l'Arabie saoudite pratique une très stricte ségrégation des sexes.

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