Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
12 oct. 2008
12 oct. 2008
Arcancil revient sur le devant de la scène beauté
Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
12 oct. 2008
12 oct. 2008
Née en 1935, Arcancil a su se frayer au fil des années une place incontournable sur le secteur de la beauté à petit prix. Et ce, aussi bien en France qu’à l’international. En 2006, l’une des plus anciennes marques françaises de maquillage vit la période la plus noire de son histoire et manque de disparaître suite à de grosses difficultés financières. Quand Anne Delleur (ESSEC, ex-LVMH et L’Oréal) et Romain Solal (ESCP) apprennent la nouvelle dans la presse, les deux entrepreneurs voient une opportunité à saisir, une chance à ne pas laisser passer. Ils créent l’Institut Cameane et rachètent l’entreprise.
Arcancil collection 2008 |
Aussitôt la société entre leurs mains, le compte à rebours est enclenché. Le duo, souvent sur le terrain, s’attache à renouer le dialogue avec les distributeurs, les fournisseurs et repense les produits en leur injectant une dose de sophistication et de glamour. Une initiative sous contrôle : il n’est pas question de bafouer l’ADN de la griffe et de trahir la consommatrice. Les prix restent doux, très doux même (entre 5 et 15 euros) ; seuls l’offre et son packaging évoluent pour gagner en fonctionnalité et en raffinement. Exemple avec l’apparition sur le Khôl, d’un ruban de satin noir.
La palette de tonalités, surtout celle dédiée au maquillage des yeux, ose la couleur et ne lésine pas sur les nuances. On trouve de l’Enigmatic green, du vert futile, de l’orange solaire, du violet ivresse, du turquoise cocktail, du marine, du blue moon ou encore du lagon turquoise pour n’en citer que quelques-uns… D’ailleurs, pour le mascara, « le noir ne représente pas plus de 40 % des ventes », souligne Anne Delleur.
Textures poudres Arcancil |
Arcancil a déjà la tête hors de l’eau. Aujourd’hui, la marque commence à récolter les fruits de son repositionnement. Le nombre de points de vente sur l’Hexagone (30 % du chiffre d’affaires) s’élève à 250 en comptant les Galeries Lafayette. Le quadrillage de l’export se poursuit, lui aussi, avec une présence sur quinze pays. D’ici à un an, une dizaine d’autres marchés s’ajouteront au parc actuel. Mais là encore, l’idée n’est pas d’inonder le marché à tout prix, mais de choisir des partenaires en adéquation avec l’image d’Arcancil. Une volonté qui s’applique tant sur le déploiement du réseau que sur sa consolidation.
« Nous voulons reconstruire la marque, la remettre sur le devant de la scène parmi les leaders, expliquent Romain Solal et Anne Delleur. La route est longue, nos objectifs sont ambitieux. C’est un travail de titan et nous savons que cela ne se fera pas du jour au lendemain. Nous avançons pas à pas, étape par étape ».
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