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Publié le
30 juin 2014
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Arnaud Bruillon: "nous visons les cent points de vente Finsbury d’ici quatre ans"

Publié le
30 juin 2014

Le dirigeant de AB Branding Development, Arnaud Bruillon, fait grandir Finsbury. Alors que l’enseigne de chaussures masculines va atteindre les 50 boutiques en France, il table sur une croissance à l’international. En parallèle, il lance le déploiement de sa jeune enseigne de chemises Edgard. Et cherche à reprendre une autre marque pour renforcer son portfolio.

Fashionmag.com: Fin 2013, alors que le réseau Finsbury comptait une trentaine de boutiques, vous annonciez tabler sur 50 boutiques fin 2014. Allez-vous atteindre cet objectif ?

Laurent Bruillon: Nous y serons avec les dossiers en cours. Et, mi-2015, nous aurons 50 boutiques ouvertes. C’est très encourageant. En fait il s’agissait de notre objectif à l’horizon 2017, lorsque j’ai repris la société à ses fondateurs via un LBO. C’est très bien car j’estime qu’il y a un potentiel pour une soixantaine de beaux points de vente en France. Cette année, nous allons ouvrir 12 à 14 points de vente dont quatre succursales. Des franchises s’installent à Tours, Angers, Toulon, Nice…

Arnaud Bruillon. Photo DR.


FM: Vous avez ouvert votre première succursale en centre commercial. Quels sont les résultats ? Avez-vous validé votre modèle dans ce type de zone commerciale ?
AB: Nous avons ouvert aux Quatre Temps, à La Défense et c’est un véritable succès. Cela récompense nos efforts de mise en place d’une logistique performante et adaptée à l’incontournable optimisation de la surface en centres commerciaux. En région parisienne, il y a trois ou quatre centres aux performances et à la clientèle nous convenant. Nous allons ouvrir sur 150 mètres carrés à Parly 2. Ce sera un flagship. Nous allons aussi nous installer à Rosny 2, sur une surface de 50 mètres carrés, un peu comme à La Défense. Et nous ouvrons notre premier outlet à Marques Avenue Troyes.

FM: A l’international, vous êtes présent en Tunisie et au Maghreb, mais quels sont vos projets de développement ?
AB: Nous comptons pour l’instant quatre franchises en Tunisie et au Maroc. Mais nous avançons pour la signature de master franchises. Nous visons l’Asie et surtout le Moyen-Orient. Avec l’ouverture à l’international, notre réseau pourrait atteindre les 100 boutiques d’ici trois à quatre ans.

Boutique Finsbury de La Défense. Photo Finsbury.


FM: Vous avez atteint un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros en 2013 et tablez sur 26 millions cette année. Cela passe aussi par un développement internet ?
AB: Nous avons ouvert notre site internet marchand en début d’année. Nous étions un peu en retard sur ce développement et nous nous appuyions jusque-là sur Sarenza avec une sélection de modèles pour ce site. Pour l’instant notre site représente un petit magasin, mais devrait rapidement atteindre le chiffre d’affaires de deux beaux magasins. Cela permet aussi de véhiculer l’image de la marque et l’on voit qu’une partie des clients vient de zones où il n’y pas de boutiques.

FM: Avec AB Branding Development. Vous avez lancé une nouvelle enseigne Edgard, spécialisée dans la chemise pour homme. Où en êtes-vous de son développement ?

AB: Nous avons ouvert la première boutique test à Aix-en-Provence, puis à Paris à la Madeleine et rue de Rennes. Nous venons d’installer notre premier franchisé à Cannes. C’est un franchisé Finsbury qui a ouvert à côté de sa boutique un Edgard. Nous avons un marketing très britannique avec la troisième chemise offerte et une offre à la fois en prêt-à-porter et en sur-mesure. Beaucoup de franchisés Finsbury sont déjà très intéressés par le concept. L’avantage, c’est que, sur un concept d’une quarantaine de mètres carrés, les surfaces sont moins compliquées à trouver que sur du 150 mètres carrés où il faut rivaliser avec les grandes enseignes. D’ici cinq ans, nous visons une vingtaine de boutiques avec une majorité de franchises.

FM: Et votre portefeuille de marques pourrait-il bientôt être complété par une acquisition ?
AB: Nous regardons en effet plusieurs dossiers entre 0 et 10-15 millions d’euros. Dans une logique de groupe, nous voulons rester en retail et en équipement de la personne. Il y a actuellement beaucoup de dossiers de sociétés en difficulté, mais beaucoup moins d’entreprises pérennes. Une idée est de choisir une marque plus luxe que Finsbury dans la chaussure. Cela me permettrait aussi d’avoir la latitude pour se faire plaisir sur des produits plus élaborés. Nous avons le savoir-faire avec Finsbury mais le positionnement prix nous oblige à restreindre nos envies créatives.

FM: Quel type de marques visez-vous ?

AB: Nous avons deux options. D’abord choisir une belle endormie, qui nécessite une faible mise de base mais des investissements forts pour le développement. L’autre solution est d’acquérir une cible avec de meilleurs ratios financiers. Une marque plus structurée pourrait se développer plus vite. L’idée est de prendre une société est de la faire grandir à 75-100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Au-delà, cela devient le rôle de groupes plus structurés que le nôtre.

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