9 948
Fashion Jobs
SINTEL RECRUTEMENT
Responsable Achats Tissus Production PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Chef de Produit - bu Femme
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
da/Chef de Projet Image Digitale F/H
CDI · PARIS
CONFIDENTIEL
Directeur/Rice Régional/e -Rhone Alpes Est
CDI · DIJON
SINTEL RECRUTEMENT
Responsable Achats Tissus Production PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
ANNE FONTAINE
Coordinateur/Trice E-Commerce Allemagne / Suisse
CDI · PARIS
PACO RABANNE MODE
Acheteur/se Matières PAP et Accessoires - H/F
CDI · PARIS
MICHAEL PAGE / PAGE PERSONNEL
Commercial Packaging France H/F
CDI · PARIS
LACOSTE
IT Project Manager F/H
CDI · PARIS
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Responsable Des Opérations et du Produit H/F
CDI · PARIS
NINA RICCI
HR Business Partner
CDI · PARIS
JEAN PAUL GAULTIER
HR Business Partner
CDI · PARIS
MERCI
Acheteur Maison (H/F)
CDI · PARIS
DECATHLON
Marketing Job(s) Leader- Skills Development Manager
CDI · VILLENEUVE-D'ASCQ
DECATHLON
Product Marketing Manager - Shopping App (F/M/D)
CDI · PARIS
VEEPEE
Responsable de Comptes Stratégiques Secteur Home F/H/x
CDI · SAINT-DENIS
CARTIER
CDI - Responsable Micro-Atelier Polissage (H/F)
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Chef de Projet Digital Senior (H/F)
CDI · PARIS
GROUPE ETAM
Contrôleur.se de Gestion Supply Chain H/F
CDI · CLICHY
SHOWROOM GROUP
Juriste Droit Commercial - H/F
CDI · SAINT-DENIS
DECATHLON
Product Design Manager - Supply Chain (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Engineering Manager Infrastructure/Cloud - Corp Operations (F/M/D)
CDI · PARIS
Par
AFP
Publié le
9 sept. 2012
Temps de lecture
4 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Arnault nie tout geste "politique" derrière sa demande de naturalisation belge

Par
AFP
Publié le
9 sept. 2012


PARIS, 9 sept 2012 (AFP) - Le patron de LVMH Bernard Arnault a tenté dimanche de désamorcer la polémique ouverte par sa demande de naturalisation belge, récusant tout geste "politique" et réaffirmant qu'il allait continuer à payer ses impôts en France, en plein débat sur les projets fiscaux du gouvernement.

Mis en cause notamment par le ministre délégué à l'Economie solidaire Benoît Hamon pour sa démarche "pas très patriote", M. Arnault, interrogé par l'AFP, a assuré que sa demande "sert une démarche personnelle engagée depuis plusieurs mois, et ne doit faire l'objet d'aucune interprétation politique".

"Je suis et je resterai fiscalement domicilié en France et à ce titre, je remplirai, comme tous les Français, l'ensemble de mes obligations fiscales", a déclaré le milliardaire, quatrième fortune mondiale et première d'Europe selon le magazine Forbes.

"Notre pays doit compter sur la contribution de chacun pour faire face à une crise économique profonde dans un cadre budgétaire particulièrement contraint", a-t-il ajouté.

Bernard Arnault avait déjà démenti samedi tout exil fiscal, mais la confirmation de sa requête pour obtenir la double nationalité franco-belge avait fait l'effet d'une bombe au moment où le président de la République a réaffirmé son intention de taxer à 75% les plus hauts revenus.

Une source proche du dossier avait affirmé à l'AFP que la démarche de l'homme d'affaires, révélée par le quotidien La Libre Belgique, était motivée par un "projet" d'investissement "sensible", "qui serait facilité par le fait que Bernard Arnault ait la nationalité" belge.

Egalement interrogé, un fin connaisseur de LVMH avait, sous couvert d'anonymat, avancé la piste d'un "lien avec Albert Frère", milliardaire belge ami et partenaire d'affaires de Bernard Arnault.

La mise au point du patron de l'empire du luxe est intervenue dimanche à quelques heures du grand oral télévisé de François Hollande sur TF1.

A une vingtaine de jours du bouclage d'un budget 2013 d'une rigueur inédite, le chef de l'Etat devrait à cette occasion être interrogé sur ses projets en matière d'impôts, notamment sa promesse emblématique de taxation des plus hauts revenus.

Tout au long du week-end, l'opposition de droite s'est saisie de la démarche de Bernard Arnault pour faire feu de tout bois contre le pouvoir. Candidat à la présidence de l'UMP, l'ancien Premier ministre François Fillon l'a mise sur le compte des "décisions stupides" du gouvernement.

Membre de la Droite populaire, le député UMP Jacques Myard a fustigé la politique fiscale du gouvernement "économiquement irresponsable et politiquement condamnable", tout en critiquant la démarche "inadmissible et honteuse" du patron de LVMH.

La présidente du Front national s'est dite "très choquée", accusant Bernard Arnault de donner "un très mauvais exemple". "Comment va-t-on expliquer aux immigrés qui viennent en France et qui cherchent à avoir la nationalité française uniquement pour des raisons pécuniaires que c'est un comportement scandaleux, si la quatrième fortune mondiale fait exactement la même chose?" a déclaré Marine Le Pen.

Les critiques ont également fusé à gauche, mais sont restées concentrées sur le patron de LVMH et les dirigeants les plus riches.

"Il ne faut pas donner de signe de trahison", a estimé Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale. Affirmant parler au nom de "tous les socialistes", il a accusé Bernard Arnault de faire "partie des +accros+ aux privilèges générés par les cinq ans de Sarkozy".

"Ils ont le sentiment d'avoir toujours été protégés et, aujourd'hui, parce qu'on leur demande de participer au redressement national, ils donnent des signes qu'ils veulent y échapper", a-t-il ajouté.

"Quand on aime la France, on ne la quitte pas par gros temps !" avait réagi dès samedi Harlem Désir, prétendant à la succession de Martine Aubry à la tête du PS.

Le PCF de son côté avait accusé Bernard Arnault de "lâche trahison", appelant à "mettre hors d'état de nuire les dirigeants irresponsables et cupides".

Proche de l'ancien président Nicolas Sarkozy et libéral revendiqué, Bernard Arnault possède une fortune estimée par le magazine Forbes à 41 milliards de dollars. Après la victoire de la gauche en 1981, il s'était exilé aux Etats-Unis pendant trois ans.

Reçu mercredi dernier à Matignon, le patron de LVMH avait redit au Premier ministre Jean-Marc Ayrault son opposition au projet de taxation à 75% des plus hauts revenus.Par Luc OLINGA et François BECKER

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Tags :
Luxe
Divers
People