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Asiatex va reprendre les vêtements Petit Boy

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22 févr. 2006


Collection Petit Boy automne-hiver 2005/2006
L'importateur lyonnais de textile récupère le réseau commercial et les marques du fabricant béarnais d'habillement, en redressement judiciaire, mais pas son outil de production ni son stock d'habits, estimé à 1,5 million d'euro.

Petit Boy est fixé sur son sort. Placé en redressement judiciaire depuis le mois d'octobre, le groupe béarnais d'habillement pour enfants sera finalement repris par Asiatex, un sous-traitant textile d'origine coréenne basé à Lyon, a décidé lundi le tribunal de commerce de Pau.

Une reprise sans surprise, puisque Asiatex était le seul candidat en lice, le groupe industriel Fimopart, un temps sur les rangs, n'ayant jamais confirmé ses intentions.

Candidat malheureux à la reprise du groupe Tati en 2004, Asiatex ne récupère aujourd'hui que partiellement l'activité de Petit Boy. Pour 1,1 million d'euro, l'importateur lyonnais de textile achète le réseau commercial du groupe béarnais et ses marques pour femmes et enfants (Petit Boy, GPB et Contre vents et marées), mais pas son stock d'habits, estimé à 1,5 million d'euro, ni son outil de production : les deux ateliers de confection de Petit Boy à Orthez (Pyrénées-Atlantique), qui emploient 140 personnes, ne font pas partie de la transaction. Asiatex propose néanmoins d'aider financièrement et commercialement cette activité dans le cas d'une relance sous une forme coopérative par ses employés.

Asiatex gardera 68 des 90 boutiques que possède Petit Boy en France, et 28 des 78 salariés du siège de l'entreprise à Nay (Pyrénées-Atlantique). Au final, seuls 186 emplois sur 430 seront conservés, a indiqué l'administrateur judiciaire de Petit Boy, Me Jean-Marc Livolsi.

Fondé en 1941 par la famille Desmazières, qui avait cédé en 2003 ses 86 % du capital à la Banque de Vizille, l'établissement d'affaires du CIC-Crédit Mutuel, Petit Boy a vu ses ventes stagner ces dernières années, pour atteindre 27 millions d'euro en 2004.

Confronté à diverses difficultés, tant au niveau financier qu'au niveau de son organisation, le groupe accusait une perte de l'ordre de 10 millions d'euro à la fin de l'exercice 2005.

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