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21 mai 2014
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Assemblée UIT: le président souffle le chaud et le froid

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21 mai 2014

L'Union des industries textiles (UIT) tenait le 21 mai au siège du Medef son assemblée générale. L'occasion pour son président, Yves Dubief, d'adresser un message au gouvernement face aux différentes mesures annoncées.

"Le textile est prêt à donner corps au pacte de responsabilité, comme nous le demande le Medef", a indiqué Yves Dubief, en présence du patron du Medef Pierre Gattaz. "Mais le pacte de responsabilité doit être réaliste face aux réalités du textile. Notre branche a perdu 55 % de ses effectifs en dix ans. Il nous faut donc être responsable et se concentrer sur des objectifs atteignables".


Le représentant des industriels textiles a par ailleurs salué les aménagements effectués sur les salaires, notamment sur les cotisations famille, qui vont "dans la bonne direction". "Nos entreprises sont très majoritairement des PME, avec une grille des salaires très concentrée, entre 1 et 2,5 fois le Smic, qui bénéficieront des allègements annoncés", pour Yves Dubief. "Même si ceux-ci n'entreront en vigueur que progressivement".

Cela suffira-t-il à rétablir la compétitivité coût ? "Cela n'est pas certain car d'autres postes ont fortement augmenté" pour le dirigeant de l'UIT. "Une enquête que nous avons effectuée montre que l'énergie peut représenter jusqu'à 15 % des charges des entreprises. Nous nous mobilisons pour obtenir des modalités de plafonnement correspondant. Un autre poste qui a augmenté est le coût des colorants, en raison de la réduction du nombre des fournisseurs".

Mais Yves Dubief pointe principalement une autre "menace" qui ferait "peur" aux professionnels: l'entrée en vigueur au 1er janvier prochain des dispositions relatives à la pénibilité. "Puisque nous sommes à l'heure de la simplification, nous ne comprenons pas très bien que l'on alourdisse la tâche des entreprises dans ce domaine", indique le président, qui rappelle l'importance de la question.

"Alléger le coût du travail, c'est notre priorité depuis des années. Nous sommes handicapés en matière de compétitivité coût vis-à-vis de nos compétiteurs italiens et espagnols, pour ne citer que les Européens".

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